Plus de 2,5 km de sentiers non officiels fermés

D’une superficie de 15,2 hectares, le parc Thomas-Chapais compte parmi les boisés les plus précieux de l’est de Montréal. Avec quelque 11 000 arbres, ce grand parc constitue le dernier espace presque intact de l’érablière à caryer d’origine.

Les nombreux sentiers non officiels s’y étant créés ces dernières années portent malheureusement atteinte à l’intégrité de ce riche milieu naturel. C’est dans ce contexte que l’arrondissement a entrepris à l’été 2023 une opération pour fermer plus de 2,5 km de sentiers non officiels.

Travaux de balisage réalisés à l’été 2023 :

• fermeture de 2,5 km de sentiers non officiels à l’aide de cordes et de piquets;
• installation de différents panneaux de sensibilisation.

Retrait du nerprun

C’est dans ce même esprit de préservation du milieu naturel du parc que l’arrondissement a mandaté l’organisme Nature-Action Québec cet automne pour effectuer une grande corvée de retrait du nerprun, une plante exotique envahissante menaçant la biodiversité. Le retrait massif de cette plante dans les zones densément envahies laisse ainsi place au renouvellement d’une végétation indigène et diversifiée dans les années à venir.

Tous ces efforts vont de pair avec le travail acharné du Comité citoyen du parc Thomas-Chapais (CCTC), un organisme qui fête cette année ses 10 ans d’implication pour la protection et la mise en valeur du boisé du parc.

Une deuxième phase à venir en 2024

Le projet de consolidation des sentiers au parc Thomas-Chapais se poursuivra en 2024 avec ces interventions : 

• construction de passerelles en bois dans le secteur du milieu humide au nord du boisé et dans la zone centrale du parc sujette à l’accumulation d’eau;
• installation de mobilier pour renforcer le blocage des entrées des différents sentiers non officiels précédemment fermé;
• plantation de 700 arbres et arbustes;
  • espèces sélectionnées en collaboration avec le CCTC.

Soulignons que ce projet est rendu possible grâce à une aide financière de la Fondation de la faune du Québec de 100 000 $ et de son partenaire, Hydro-Québec, dans le cadre du Programme Hydro-Québec pour la mise en valeur des milieux naturels.