La nouvelle place des Arrimeurs

Mis à jour le 13 octobre 2022
Temps de lecture : 2 min

La Ville de Montréal est heureuse de vous annoncer la fin des travaux d’aménagement de la troisième place publique située dans Griffintown, la place des Arrimeurs.

Un endroit de rencontre et de repos 

Accessible universellement, cette nouvelle place publique permet aux gens de venir y faire un arrêt, se reposer et discuter tout en contemplant l’œuvre centrale. La place est aussi desservie par le réseau cyclable des rues Ottawa, William et Guy. Un montant de 3,7 M$ a été alloué à la réalisation de ce projet.

L’intégration de l’œuvre d’art public à la place des Arrimeurs est une première d’une série de quatre qui seront intégrées dans les parcs et les places publiques localisés dans le Corridor culturel de la rue Ottawa.

Améliorations apportées

Aménagement:

  • une place publique en pavés de béton avec marches et murets en granite;
  • la mise en place d’une oeuvre d’art public;
  • l’installation de mobilier de parc sur mesure dont des bancs, des paniers à rebuts et à recyclage, des bollards lumineux;
  • la protection de deux arbres existants;
  • la plantation de huit arbres feuillus, 140 arbustes feuillus, 19 arbustes conifères, 1 393 vivaces et du gazon. 

*La place des Arrimeurs est une conception de WAA Montréal Inc et FNX-INNOV.

Le saviez-vous?

D’où vient le nom de la place des Arrimeurs?

L’histoire relative à la navigation commerciale, les barges, les quais, l’eau, l’embarquement et le transbordement de marchandises sont une source d’inspiration pour la conception du parc du Bassin-à-Bois et de la place des Arrimeurs. En évoquant un métier exercé sur les rives du canal de Lachine, ce nom rappelle le passé maritime et industriel du secteur. Un arrimeur est un individu ou une compagnie qui obtient le contrat de déchargement d’un navire.

Que signifie l’œuvre d’art?

L’œuvre intitulée Réciprocités de l’artiste Marie-Michelle Deschamps témoigne de l’échange entre le passé industriel des environs et le renouveau qui est en cours dans le secteur. Elle célèbre la vie au sein d’un quartier florissant.

L’œuvre Réciprocités est composée d’une installation aux formes simples qui mettent en relation trois grandes arches en acier inoxydable et deux éléments de bronze: une frise suspendue où l’on retrouve des silhouettes de plantes découpées; et au sol, donnant l’impression de s’être détachée de l’une des arches en acier, une sculpture qui rappelle le fruit de l’asclépiade, une des plantes indigènes du Québec.

Les profilés tubulaires en acier inoxydable qui composent les trois arches rappellent directement le patrimoine industriel du quartier Griffintown. Ce sont les mêmes tubes que ceux utilisés dans les manufactures d’outillage, les industries chimiques et mécaniques et la construction navale.