Célébrons la richesse de notre communauté à Pierrefonds-Roxboro

Mis à jour le 28 janvier 2022
Temps de lecture : 6 min

L’arrondissement vous propose une liste de livres et de ressources multimédia qui favorisent l’ouverture à l’Autre et la compréhension des réalités vécues par des gens dont les origines les placent à l’intersection de différentes appartenances.

Découvrez les suggestions de nos bibliothécaires!

À Pierrefonds-Roxboro nous avons à cœur le respect et la célébration de la diversité

Afin de solidifier ce vivre ensemble, nous mettons sur pied bon nombre d’événements et d’activités pour sensibiliser et prévenir la discrimination et la violence, qu’elles soient basées sur la religion, le sexe, la race, l’orientation sexuelle, ou encore envers les personnes vivant avec une déficience. À travers ces initiatives nous réussirons ensemble à faire échec aux crimes haineux et à maintenir la paix et l’harmonie dans notre arrondissement.

Une programmation spéciale symbolique

Cette programmation a été conçue pour non seulement sensibiliser la population au respect des différences, mais pour également faire suite à l’engagement du maire Jim Beis, avec l’appui de son conseil d’arrondissement, de souligner annuellement la « Journée de commémoration et d’action contre l’islamophobie et toutes formes de discrimination ». Le but consiste à perpétuer la mémoire des six victimes canado-musulmanes de l’attentat du 29 janvier 2017 à la mosquée de Québec, en plus de souligner la semaine de découverte des musulmans. Cette initiative se veut rassembleuse et à l’image de notre communauté, inclusive et solidaire.

Saviez-vous qu’un organisme offre un groupe de discussion sur le racisme?

L’organisme WIBCA (West Island Black Community Association) a fondé un groupe engagé dans la lutte contre le racisme, qu’il soit en nous-mêmes, dans notre communauté ou dans le monde qui nous entoure. WIBCA nous propose d’entendre les voix de personnes Noir.e.s, Autochtones et racisées à travers la littérature, des films et des balados antiracistes.

Consultez la programmation du WIBCA

Sélection jeunesse

Amina, par Hena Khan

Un roman qui dépeint avec beaucoup de réalisme le quotidien d’une jeune Américaine de confession musulmane qui, bien qu’elle soit née et ait grandi aux États-Unis, s’est toujours sentie un peu à l’écart à cause de ses origines. Qu’il s’agisse des remarques blessantes des autres élèves ou seulement des erreurs de prononciation des professeurs lorsqu’ils la nomment, Amina sait qu’elle est différente, mais commence à se poser de sérieuses questions sur son identité au moment où Soojin la délaisse pour adopter des habitudes plus occidentales auprès d’Emily et où son oncle critique sa pratique plus libre de l’islam. Néanmoins, on démontre que la communauté à laquelle la jeune fille appartient est à la fois soudée et bienveillante, tandis que l’héroïne saura trouver sa voix en confrontant enfin son trac de chanter en public. [SDM]

Réserver le roman intitulé Amina auprès de votre bibliothèque.

Le racisme et l’intolérance, par Louise Spilsbury

Dans cet opus, on présente les différentes formes que prennent le racisme et l’intolérance, ainsi que le sentiment de solitude, de colère et de peur qu’elles peuvent susciter chez les gens qui en sont victimes et qui peuvent même en tomber malades. Les actes terroristes, les guerres, les bagarres et les morts que peut engendrer la haine ne sont pas non plus occultés au fil des pages, où l’on expose également le travail effectué par les associations humanitaires et caritatives ou encore les règles établies afin de l’enrayer. Ceci tout en prônant la différence ainsi que l’importance de l’écoute, du dialogue et de l’ouverture aux autres, et en incitant les lecteurs à dénoncer les gestes inacceptables dont ils pourraient eux-mêmes être victimes ou témoins, et en posant des gestes au quotidien pour s’ouvrir aux autres cultures et contribuer à la réalisation d’un monde plus harmonieux. [SDM]

Réservez le livre intitulé Le racisme et l’intolérance auprès de votre bibliothèque.

Sélection jeunes adultes

Felix ever after, par Kacen Callender

Felix cumule les étiquettes — Noir, queer et trans — sans se retrouver dans aucune d’entre elles. Tandis qu’il lutte pour s’affirmer, le jeune homme doit faire face aux critiques et aux jalousies. Mais dans l’épreuve, s’affirment les grandes amitiés et une belle histoire d’amour. [leslibraires.ca]

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Si je disparais, par Brianna Jonnie avec Nahanni Shingoose et Neal Shannacappo

«Cher Chef de police, je suis une jeune fille autochtone. Voici mes sœurs. Je suis une entraîneuse de natation, une danseuse, une excellente élève, une bénévole, une amie. Je suis une cousine. Je suis une petite-fille. Je suis une fille… la fille d’une mère célibataire qui m’aime plus que tout au monde.» 

Brianna Jonnie, 14 ans, s’adresse ainsi en toute sincérité au commissariat de sa ville pour exprimer sa peur de vivre le même sort que de trop nombreuses femmes autochtones, qui sont plus susceptibles de disparaître, de se faire assassiner par un inconnu, de se faire violer, attaquer ou agresser sexuellement seulement à cause des préjugés qui ont cours face à leur communauté et aux délais d’inaction des forces de l’ordre et des services de justice lorsqu’un crime est commis à l’endroit d’une fille autochtone. Par cette lettre, elle demande d’être humanisée et de faire en sorte que sa vie compte, même si celle-ci est fragilisée, seulement parce qu’elle est autochtone. [SDM]

Réservez le livre intitulé Si je disparais auprès de votre bibliothèque.

Sélection pour adultes

Les racistes n’ont jamais vu la mer, par Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban

Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Les écrivains Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban invitent à prendre part à cette conversation délicate, mais combien nécessaire. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d’accusation, Les racistes n’ont jamais vu la mer engage le dialogue sur nous-mêmes et sur les autres. Tout s’exprime librement, se confronte et se répond. Les mots. Les expériences. Les idées. Les émotions. Parlons de racisme puisqu’il faut dépasser le repli sur soi. Pour vivre ensemble, autrement. [communiqué de presse - Mémoire d’encrier]

Réservez le livre intitulé Les racistes n’ont jamais vu la mer auprès de votre bibliothèque.

Ne sommes-nous pas Québécoises ?, par Rosa Pires

En écho à Ne suis-je pas une femme?, célèbre discours de la militante abolitionniste afro-américaine Sojourner Truth en 1851, Rosa Pires signe un premier essai personnel et original sur une thématique brûlante d’actualité. Née au Québec d’immigrants portugais, souverainiste de longue date, quelque chose en elle se brise au moment de la Charte des valeurs; elle commence à se sentir étrangère en son propre pays. Entre les femmes issues des minorités et le projet d’indépendance de la nation québécoise, un pont déjà chancelant s’est rompu.

La politologue décide alors de mener une enquête auprès de 10 femmes de la deuxième génération issue de l’immigration afin de sonder leur point de vue sur les inégalités, l’appartenance et la question nationale. Femmes de conviction au parcours peu banal, toutes rêvent du moment où leur corps, leurs vêtements ou leur nom cesseront d’être un marqueur de différence ou d’invisibilité. Elles revendiquent leur place comme citoyennes québécoises engagées. À part entière [editions-rm.ca]

Réservez le livre intitulé Ne sommes-nous pas Québécoises?

Là où je me terre, par Caroline Dawson

Valparaíso, décembre 1986, tremblement de terre entre les quatre murs d’une maison. Un homme et une femme annoncent à leurs enfants qu’il faut tout laisser derrière et fuir le Chili de Pinochet. C’est Noël, la petite Caroline a sept ans et elle aura la nausée durant tout le voyage.

La fillette atterrit à Montréal. En plus de la neige dehors, il y a le tapis rouge vin de l’hôtel Ramada qui accueille les personnes réfugiées en attente de papiers. Il y a aussi Passe-Partout qui semble s’adresser à elle à travers le téléviseur. Après le premier appartement à Montréal-Nord, la classe d’accueil de madame Thérèse qui lui apprend le français, les enfants qui se moquent de ses cheveux et de sa boîte à lunch, la misère des rues d’Hochelaga, il y aura tout ce temps passé dans les banques où ses parents font des ménages. Entre l’exil, les fantômes du passé et le jeu des différences, la petite Caroline camouflera sa furieuse envie de vivre pour ne plus détonner et devenir une immigrante modèle.

Mais comment apprend-on à ne plus s’effacer? Peut-on embrasser une nouvelle culture sans renier ses origines? Lumineux et vivant, Là où je me terre sonde la possibilité d’aimer et de lutter sans ne plus avoir à fuir. [editions-rm.ca]

Réservez le livre intitulé Là où je me terre auprès de votre bibliothèque.

Le balado Nous autres, du collectif Noor

Ce balado met la loupe sur les réalités de neuf jeunes issus des communautés racisées au Québec. Produit en collaboration avec des membres de la Démarche jeunesse sur le vivre ensemble de l’INM, la deuxième saison mise sur des échanges colorés qui abordent la bi-culturalité, l’exclusion sociale, la relation de confiance avec les institutions publiques, la lutte antiraciste et l’engagement par l’art. (pris sur le site)

Écoutez le balado intitulé Nous autres.

Multimédia

Le documentaire Renaître présente différents moments de la vie de cinq personnes immigrantes gaies ou lesbiennes. On les suit dans divers moments de leur intégration, de leur arrivée à l’aéroport aux premières rencontres avec des organismes d’aide, de leur première marche dans le village gai jusqu’à la révélation de leur homosexualité à leur famille. À travers ces expériences, on mesure le choc culturel pour ces gens, dont l’orientation sexuelle est souvent durement réprimée dans leur pays d’origine, qui arrivent dans une société libéralisée, où les droits des personnes homosexuelles sont protégés. [ici.tou.tv]

Visionnez le documentaire intitulé Renaître.