À la Bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent
Parents, inscrivez votre enfant à l’activité «Confection d’un bracelet Wendat» qui aura lieu en même temps.

Samedi 15 novembre, 14 h 

Venez découvrir et vivre la vision de la vie des Anicinabek: La roue de médecine. En suivant les traditions basées sur la roue de médecine, les membres des Premières Nations sont en mesure de se reconnecter avec eux-mêmes, leurs traditions, et tout ce qui est dans cette lignée de croyance basée sur l’animisme : «Nous vivons dans une époque où l’être humain est déconnecté de sa nature profonde, le chemin ”rouge”, les enseignements de la roue de médecine permettent cette reconnexion à notre nature profonde”. La roue de médecine permet une guérison de l’être et un plan de vie pour permettre de retrouver l’harmonie en soi et avec notre chemin sur la terre. Les répercussions du colonialisme et des pensionnats ont laissés des marques profondes chez nos peuples. Il faut déconstruire nos croyances, notre mental, se purger de nos émotions de souffrance pour permettre cette reconnexion. C’est en découvrant la vérité de nos traditions que nous retrouvons notre pouvoir en tant que Premières Nations. La conférence sera accompagnée de chants au tambour. Sakia est enseignante, artiste multidisciplinaire et personne 2-spirit. Enfant d’un père québécois et d’une mère Anicinabekwe, son processus de création est holistique, inspiré par les enseignements de la roue de la médecine qui nourrissent sa vision de la vie. Dans son cheminement, Sakia a étudié le travail social pour amorcer sa propre guérison et apprendre à entrer en relation avec les autres, tout en dénonçant les injustices sociales et le colonialisme. Elle s’est également formée aux approches énergétiques, pour canaliser sa sensibilité et dialoguer avec le monde intérieur et invisible. À travers son entreprise Kisakin, elle incarne aujourd’hui sa démarche artistique et spirituelle. 

Après plusieurs années de guérison, Sakia a renoué avec son essence profonde : celle d’une artiste. Elle offre présentement des chants traditionnels au tambour, des poèmes, des conférences, de la peinture, de l’artisanat traditionnel, des spectacles de drag king en tant que personne 2-spirit, ainsi que des pièces théâtrales exposant les répercussions des pensionnats et des traumatismes liés au déracinement culturel. Elle aimerait explorer davantage son côté compositeur-interprète ainsi que son univers musical et scénique.

Gratuit, sur inscription

Ce projet est financé par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et la Ville de Montréal.

Comment s'y rendre