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Albine Gadbois

(née en 1830, décédée en 1874)En 1846, une école pour personnes sourdes-muettes est aménagée avec l’appui d’Émilie Gamelin dans la maison mère des sœurs de la Providence. L’année suivante, la jeune Albine Gadbois intègre cette communauté, où elle est admise comme religieuse deux ans plus tard, sous le nom de sœur Marie de Bonsecours. Ayant été en contact avec des personnes sourdes-muettes au cours de son noviciat, mais aussi durant son enfance, Marie de Bonsecours s’oriente naturellement vers l’apprentissage des langues signées, suivant des aspirations caritatives. En 1851, elle fonde l’Institution des sourdes-muettes de Montréal, où sont progressivement accueillies de nouvelles femmes, formées à l’aide de méthodes jugées bénéfiques et innovatrices à l’époque. L’Institution des Sourdes-Muettes, en plus de soutenir de nombreuses femmes sourdes et malentendantes, a aussi accueilli comme pensionnaires des Montréalaises entendantes en quête de tranquillité pour leur retraite, dont l’entreprenante Caroline Leclerc.SOURCES. — ARCHEVÊCHÉ DE MONTRÉAL, L’Institution des sourdes-muettes à Montréal, tenue par les sœurs de la Providence, Montréal, Arbour & Lalerle, 1892, 28 p. — DARSIGNY, Maryse et autres, Ces femmes qui ont bâti Montréal, Montréal, Éditions du Remue-ménage, 1994, p. 93-95. — ROCHELEAU-ROULEAU, Corinne, Une vie rayonnante : Mme Henry Hamilton, fondatrice de l’Assistance maternelle, coll. « L’Œuvre des tracts », no 343, Montréal, École sociale populaire, 1948, p. 4.

Source

  • Compilé par Gabriel Martin, 2016