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(naissance vers 1789, décès en 1865)Ayant probablement vu le jour vers 1789, Margaret Ann Bulkley se fait connaitre à partir d’un jeune âge sous le nom de James Barry. Prodige, l’enfant entre à l’université vers l’âge de 10 ans et obtient un doctorat en médecine après quelques années d’étude seulement. Travaillant en chirurgie militaire au sein de l’armée britannique, Barry se démarque tant par son apparence, que par sa compétence et sa poigne de fer. Le brillant et intrigant personnage laisse sa marque à Montréal, où il arrive en 1857, pour y demeurer quelques années. Cette figure rapidement reconnue, qui fréquente une part du gratin montréalais, inspecte et évalue avec sérieux les installations militaires des environs, qu’elle recommande vertement d’améliorer, pour le bienêtre des troupes. À la mort de Barry, on découvre que celui que tous croyaient être un homme présente, en apparence, le corps d’une femme. Qu'en est-il réellement? On ne le sait guère. Plutôt que de continuer de parler de Barry au « il » ou au « elle », peut-être devrait-on commencer à en parler, en termes plus universaux, au « iel »?SOURCES. — ABBOTT, Maude E., History of medicine in the province of Quebec, Montréal : McGill University, 1931, p. 74-75. — CHAMBERLAND, Line, « Dr James Barry (1795-1865) – Médecin militaire (sa véritable identité reste inconnue) » dans DARSIGNY, Maryse et autres, Ces femmes qui ont bâti Montréal, Montréal, Éditions du Remue-ménage, 1994, p. 95-96. — DU PREEZ, Hercules Michael , « Dr. James Barry: The early years revealed », South African Medical Journal, janvier 2008, vol. 98, no 1, p. 52–54. — KUBBA, A. K « The Life, Work and Gender of Dr James Barry MD (1795-1865) » Proceedings of the Royal College of Physicians of Edinburgh, 2001, vol. 31, no 4, p. 352–356. — MCKENZIE, Troy, Women's Worth, Priceless : Written by a Man, for Women Empowerment, Bloomington, Trafford Publishing, 2014, p. 140-141. — SYDNEY BRANDON, « Barry, James (c.1799–1865) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.

Source

  • Compilé par Gabriel Martin, 2016Division du patrimoine, 2019