Cet odonyme fait référence à plusieurs familles Fortin qui ont vécu à Montréal-Nord, dont Narcisse Fortin qui s'installa avec sa famille à Montréal-Nord en 1900. Puis, son fils, Émile Fortin (1892-1973), menuisier, travailla à l'érection du couvent de Saint-Vincent-de-Paul ainsi qu'à celle de l'hôtel-de-ville de Montréal-Nord. Puis, il devint son propre patron et construisit des maisons à multiples logements dans divers quartiers de Montréal. Il fut marguillier de la paroisse Sainte-Gertrude en 1935. Il a aussi été un des principaux organisateurs et a travaillé à la cueillette de fonds pour la réalisation du centre récréatif de la paroisse. Il a été conseiller municipal en 1933 et réélu en 1937. En 1953, il a fait partie de la Commission de crédit de la caisse populaire Sainte-Gertrude, à la même époque où celle-ci joint les rangs de la Fédération des Caisses Desjardins de Montréal. Cette désignation évoque aussi le souvenir de Léopold Fortin qui s'est installé à Montréal-Nord au début de la dernière Guerre mondiale. Son fils, Jean, a été sergent dans la police de la CUM à Montréal-Nord. Son autre fils, Pierre, a travaillé au Palais de justice de Montréal dans la fonction publique. Le dernier fils, Michel, a œuvré dans le commerce international et s'est installé lui aussi à Montréal-Nord. Il y a eu aussi trois conseillers municipaux, dont Didier Fortin de 1923 à 1925, Wilfrid Fortin, de 1929 à 1931 et Delpha Fortin en 1937.