Date de désignation
Origine et signification
Thérèse Lavoie-Roux (1928-2009) a occupé une place importante dans la vie publique tant montréalaise, québécoise que canadienne. Elle a notamment été travailleuse sociale, professeure, présidente de la Commission des écoles catholiques de Montréal, députée libérale provinciale, ministre de la Santé et des Services sociaux, puis sénatrice. Après ses études en sciences sociales et avant son entrée en politique, Thérèse Lavoie-Roux s'implique au sein de l’Université de Montréal. Elle y est professeure à l’École de service social (1960-1969), chargée de cours à l’École de réhabilitation (1961-1964), puis chargée de cours à l’Institut Marguerite d’Youville (1965-1966). Elle se lance ensuite dans le service public. De 1969 à 1976, elle occupe plusieurs postes au sein de la Commission des écoles catholiques de Montréal. Elle y est commissaire et vice-présidente de 1969 à 1970, puis présidente de 1970 à 1976. Il s’agit de la première femme nommée à ce poste, alors que seuls des hommes y étaient admis auparavant.En 1976, Thérèse Lavoie-Roux fait le saut en politique provinciale, représentant le Parti libéral du Québec dans la circonscription de l’Acadie. Elle y est réélue en 1981 et 1985. Dans le gouvernement de Robert Bourassa, elle est nommée ministre de la Santé et des Services sociaux en 1985, poste qu’elle occupe jusqu’à son départ en 1989. On lui doit la réforme Lavoie-Roux, qui va notamment autoriser certaines pratiques, dont la profession de sage-femme. De 1990 à 2001, elle est membre du Sénat du Canada. Tout au long de sa vie, Thérèse Lavoie-Roux a été extrêmement impliquée au sein d’organismes, dont l’Association canadienne de l'éducation, l’Association canadienne des travailleurs sociaux et l’American Association of Mental Deficiency.
Source
Ville de Montréal. Division du patrimoine.
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