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Origine et signification

Le parc régional du Bois-d'Anjou est localisé aux limites des municipalités de Ville d'Anjou et de Montréal-Est. Son accès est possible à partir du boulevard Henri-Bourassa près du boulevard Ray-Lawson. Ce boisé est entouré d'une zone industrielle et est ceinturé par plusieurs infrastructures de transport. Il est formé d'un espace résiduel dont la majeure partie est couverte d'un boisé relativement jeune. Ce terrain est largement inondé au printemps. Ce parc est une des rares réserves d'espaces boisés dans ce secteur industriel de l'est de l'île de Montréal.Selon le terrier de la seigneurie de l'île de Montréal, le territoire actuel du bois d'Anjou englobait des terres concédées en continuation. Les censives 1219c, 1210c et 1221c ont été octroyées à des paysans pour compléter leurs exploitations agricoles (Second terrier de l'île de Montréal). Ces terres n'ont possiblement jamais accueilli de résidences principales. Elles étaient utilisées comme complément, comme boisé ou comme pâturage. Des recherches plus longues dans les archives permettraient de vérifier ces hypothèses.L'utilisation d'une partie du secteur comme lieu de pâture s'est poursuivi au XXe siècle comme témoignent des fils barbelés plantés sur les murets de pierre.Le caractère inoccupé au moment de l'achat par la Communauté urbaine de Montréal du territoire du bois d'Anjou est le résultat du caractère résiduel quasi séculaire de cet espace. Depuis le XVIIIe siècle, ce coin de l'île de Montréal semble avoir toujours servi de complément de réserve. Il en a été ainsi pour les agriculteurs de côtes avoisinantes qui s'en servaient comme continuation et au XXe siècle, pour le promoteurs industriels qui le réservaient pour d'éventuelles expansions de leurs établissements.

Source

  • Plan directeur de gestion des ressources culturelles des parcs régionaux de la Communauté urbaine de Montréal. Montreal: Communauté Urbaine de Montréal et Ministère de la Culture, 1993. 3 Vols.

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