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Parc

plage Jean-Doré

Date de désignation

  • 27 avril 2015

Origine et signification

Jean Doré (12 décembre 1944 - 15 juin 2015, à Montréal), maire de Montréal de 1986 à 1994. Il poursuit des études en droit à l’Université de Montréal et devient avocat. Doué pour les communications, il est, dès 1970, journaliste à Radio-Canada. Préoccupé par les questions sociales, on le retrouve à la Fédération des associations coopératives d’économie familiale ainsi qu'à la Ligue des droits et libertés. En 1974, il fait partie des fondateurs du Rassemblement des citoyens et des citoyennes de Montréal (RCM). À l’élection de 1982, il est candidat du RCM à la mairie contre Jean Drapeau; défait, il obtient tout de même 36 % des suffrages. Il fait son entrée à l’Hôtel de ville en 1984 à titre de conseiller municipal. À l’élection générale suivante en 1986, il remporte une victoire éclatante. Son parti rafle 55 des 58 sièges et il accède à la mairie avec 66 % des suffrages.
Jean Doré et le RCM s’emploient à la démocratisation des institutions politiques et à la décentralisation de l’administration municipale. Les comités-conseils d’arrondissement sont créés et les bureaux Accès Montréal sont implantés. Pour favoriser une démocratie participative, on opte pour une politique-cadre en matière de consultation publique. À l’élection de 1990, Jean Doré est réélu avec 59 % des voix. Au cours du second mandat, Montréal se dote d’un jardin chinois et d’un biodôme. Les deux sont vite très populaires. Bien qu’on multiplie les efforts pour que Montréal retrouve son dynamisme économique, le contexte général n’est pas des plus favorables. Jean Doré perd le pouvoir à l’automne 1994 au profit de Pierre Bourque. Complétée et ouverte au public en juin 1990, la plage publique de l'île Notre-Dame a toujours été étroitement associée à Jean Doré, qui en aurait eu l'idée initiale, et à son administration en tant que maire de Montréal. Dès son ouverture, cette plage d'un kilomètre de long bordant le lac des Régates a été surnommée « plage Doré », notamment par les journalistes qui couvraient la scène municipale à l'époque et par les Montréalais.

Source

  • Ville de Montréal. Division du patrimoine.« La démocratie à Montréal », Exposition virtuelle des Archives de la Ville de Montréal, archivesdemontreal.com, site consulté le 23 mars 2015.

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