Cette dénomination rappelle qu'au XIXe siècle et dans le premier tiers du XXe siècle de nombreuses carrières (carrières Labelle et Martineau) étaient situées de part et d'autres de ce chemin. D'ailleurs la majeure partie des ouvriers de ces carrières surnommés «pieds-noirs» par allusion à leurs pieds brûlés par la chaleur de la pierre habitaient sur cette voie. Ces carrières dont on a extrait la pierre grise caractéristique de nombreux édifices institutionnels montréalais ont cessé leur activité dans les années trente.