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Voie

rue Sainte-Catherine Ouest

Date de désignation

  • Entre 1801 et 1817

Origine et signification

L'unanimité n'est pas faite quant à la justification de cette dénomination; l'absence de résolution aux archives de la Ville de Montréal autorise même trois interprétations. Une première relie cet odonyme à un «chemin Sainte-Catherine», conduisant alors à un couvent des sœurs de la Congrégation; une deuxième, à la mémoire d'une jeune Française, Catherine de Bourbonnais (1749-1805), résidente de cette voie au XVIIIe siècle, et une troisième, à Jacques Viger, inspecteur des chemins, qui aurait donné à cette voie à renommer le prénom de Catherine-Élizabeth, une des filles de son épouse Marie-Marguerite de La Corne.Au XIXe siècle, cette voie résidentielle est aussi remarquable par la qualité des bâtiments institutionnels: de Saint-Denis, vers l'ouest, on trouve alors l'église Saint-Jacques, l'école commerciale Le Plateau et l'institut Nazareth (à l'emplacement de la Place-des-Arts), l'église Saint-James, la cathédrale anglicane Christ Church et le musée des Beaux-Arts, en face. Dans le dernier quart du XIXe siècle, on assiste à un changement de vocation amorcé notamment par l'implantation dans l'est, près de la rue Saint-André, des établissements de commerce de détail (on dit alors de «nouveautés») comme les maisons Dupuis, surtout après 1882 (Deux boules noires), Pilon, en 1878 (À la boule verte) et L.-J. Pelletier (Au magasin rouge). Ce mouvement se dessine également vers l'ouest, avec des magasins comme Morgan, (La Baie), Eaton, Ogilvy, Birks, de sorte qu'aujourd'hui, cette voie constitue la principale artère commerciale de la ville.

Source

  • Ville de Montréal. Les rues de Montréal. Répertoire historique. Montréal: Méridien, 1995.

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