Contrôle des populations des cerfs de Virginie

Mis à jour le 30 avril 2024
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La  surpopulation des cerfs de Virginie dans les parcs-nature de la Pointe-aux-Prairies et du Bois-d’Anjou menace l’équilibre des écosystèmes, la santé humaine et la sécurité. La Ville a développé une stratégie pour faire face à cette problématique avec l’appui d’un comité technique et scientifique.

Le broutage chronique des cerfs de Virginie nuit à la biodiversité et favorise la prolifération des espèces végétales exotiques envahissantes. La surabondance de cerfs est également propice à la propagation de la tique, souvent porteuse de la maladie de Lyme.   

Le risque de collisions routières et de dommages aux propriétés est aussi augmenté.  

Réduction du cheptel  

La Ville s’est basée sur l’avis d’un comité technique et scientifique composé de biologistes et de vétérinaires qui recommande une intervention rapide pour diminuer la taille de ces populations. L’objectif est de retirer environ 140 cerfs des parcs-nature de l’est, en priorisant la sécurité des gens et le bien-être animal.  

La relocalisation des animaux est exclue. Celle-ci peut provoquer des blessures graves et se termine souvent par la mort. De plus, cela favorise la propagation de maladies.   

Investir dans la recherche pour mieux intervenir   

La Ville participe au projet de recherche PARCS en santé. L’objectif est de développer les connaissances nécessaires à la réduction des risques pour la santé humaine et la biodiversité. Ce projet porte notamment sur les déplacements des cerfs de Virginie.  

À partir des connaissances acquises dans le cadre de ce projet, le comité technique et scientifique pourra évaluer des mesures de contrôle de la fertilité.

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