Pour une coexistence harmonieuse avec les bernaches à RDP-PAT
Chaque année, des rassemblements importants de bernaches sont observés dans les parcs de l’arrondissement, notamment ceux situés en rive de la rivière des Prairies comme les parcs du Cheval-Blanc, le parc Saint-Joseph ou les terrains extérieurs du complexe sportif St-Jean-Vianney.
Nuisances occasionnées
De plus en plus nombreuses, les bernaches produisent chacune près d’un kilo d’excréments par jour, ce qui occasionne d’importants problèmes de salubrité et des risques pour la santé (par exemple, la salmonellose). Leur présence en grand nombre est également une source de nuisance pour la pratique d’activités sportives et récréatives, sans compter les nombreux dommages causés à l’environnement.
Mesures d’apaisement des nuisances
L’arrondissement a entrepris l’installation de filets d’exclusion pour limiter l’accès des bernaches aux parcs et aux installations. Ces filets ont pour objectif de réduire les nuisances associées à la présence des bernaches, créant ainsi un environnement plus paisible pour tous les usagers(ères).
Gestion différenciée et bernaches
Dans l’aménagement de certains parcs, Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles a fait le choix de se tourner vers la pratique de la tonte différenciée. La gestion différenciée, ou tonte différenciée, est une façon de gérer les espaces verts en milieu urbain qui consiste à réduire les interventions dans certaines zones ciblées spécifiquement selon leurs fonctions ou leurs caractéristiques. En réduisant les tontes dans les endroits où l’on pratique la gestion différenciée, concrètement, il en résulte des zones d’herbes plus hautes. De ce fait, une flore spontanée, plus résistante et mieux adaptée à notre climat, finira par pousser dans ces lieux, favorisant ainsi la biodiversité. La tonte différenciée contribue également à réduire les nuisances associées aux bernaches, car celles-ci préfèrent les vastes plaines fraîchement tondues pour se nourrir et se protéger des prédateurs.
Saviez-vous que vous pourriez recevoir un constat d’infraction pour avoir nourri un animal sauvage?
En effet, il est strictement interdit de nourrir les animaux à Montréal. Cette action est passible d’une amende minimale de 300 $, car elle constitue une infraction au Règlement sur l’encadrement des animaux domestiques de la Ville de Montréal.
Ce geste a de multiples conséquences pour l’animal comme :
- Favoriser leur surpopulation
- Entraîner un retard dans la migration et donc provoquer un établissement local
- Augmenter la présence d’excréments sur les terrains
- Engendrer la destruction de la pelouse et des plantes environnantes
- Nuire à la santé de l’animal en entraînant des problèmes de santé majeurs, qui peuvent même aller jusqu’à l’empêcher de se déplacer
Lors de votre prochaine visite au parc, pensez aux conséquences qu’ont vos gestes sur la faune et la flore.
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