Les mouvements migratoires et le jardinage domestique à Saint-Léonard
Des cultures autochtones, à l’agriculture de subsistance des premiers colons, le jardinage domestique à Saint-Léonard passe aussi par les fermettes familiales du 19e siècle, les jardins de cour arrière du 20e et les jardins communautaires d’aujourd’hui !
Cultures autochtones
La présence millénaire des peuples iroquoiens de la vallée du Saint-Laurent marque le début d’une pratique agricole sur un vaste territoire. Circulant de l’embouchure de Saint-Laurent jusqu’à l’état de New-York au fil des saisons, ils complètent leur alimentation carnée avec des pommes sauvages, des topinambours, des noix et baies, tout en cultivant le maïs, les légumineuses, les courges et le tournesol.
Agriculture de subsistance
Les premiers Canadiens-français qui s’établissent à Saint-Léonard au 17e siècle sont originaires de la Pointe-aux-Trembles. Ces quelques familles d’agriculteurs-trappeurs défrichent l’ancienne forêt pour y ouvrir des champs de légumes, de blé, d’avoine et d’orge, portant les surplus pour les vendre en ville lorsque dame nature se fait plus clémente lors des bonnes années.
Fermettes familiales
Aux 18e et 19e siècles, Saint-Léonard est un village modeste. Le noyau villageois organisé autour de l’église de l’actuelle rue Jarry, est bordé de fermes familiales, de laiteries, de champs de légumes et céréales, assorties de jardins privés. Majoritairement cultivateurs, les habitants fournissent les brasseries de Montréal en orge, et se rendent dans les marchés de la ville y écouler, lait, beurre, pommes de terre et légumes frais.
Jardins de cour arrière
À partir des années 1950, une importante vague d’immigration originaire du sud de l’Italie vient propulser le développement urbain de Saint-Léonard. Originaires de régions rurales, les Italiens qui s’établissent dans le quartier font pousser des plantes familières, des tomates aux poivrons, en passant par la bette à carde, la vigne, la scarole et les piments.
Jardins communautaires
Au fil des ans, la population léonardoise se diversifie. Les deux jardins communautaires de l’arrondissement, qui ont tous deux une quarantaine d’années, gagnent en popularité. Les résidents d’origine maghrébine, haïtienne et vietnamienne en croissance dans l’arrondissement viennent à leur tour doter la pratique agricole de nouveaux savoir-faire et et de nouvelles variétés.
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