Bien qu’Anjou soit l’un des arrondissements dont la population est la plus âgée, 49 % de ses citoyens sont âgés de 26 à 64 ans. Plus d’un résident sur deux est issu directement ou indirectement de l’immigration.

Ses parcs et espaces verts, ses installations sportives et communautaires, ses activités culturelles et sa grande variété de commerces font d’Anjou un milieu de vie sécuritaire, paisible et attrayant, qui offre des services de qualité à ses citoyens. 

Résumé historique

Avant les réorganisations municipales québécoises de 2002, l’arrondissement d’Anjou constituait une municipalité, soit la ville d’Anjou. Elle fut fondée en 1956 à partir de la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice. 

Jusqu’au milieu des années 1950, le territoire occupé par Anjou était principalement à vocation agricole. Le développement urbain de la ville la fait passer d’une paroisse d’une centaine de personnes à une banlieue qui atteint 9500 habitants à l’élection de son maire fondateur en 1956, M. Ernest Crépeault. Durant les années 60, le réseau d’aqueduc et d’égout, un service de police et un service de transport en commun voient le jour. La construction de l’échangeur Anjou où se croisent les autoroutes 40 et 25, l’implantation du parc industriel et l’établissement du centre commercial Les Galeries d’Anjou signent le rayonnement régional de la ville d’Anjou.

En 1969, la population se chiffre à 34 985 habitants. Le maire Jean Corbeil chapeaute la ville de 1973 à1988. Les années 70 et 80 sont marquées par la construction de l’aréna, de l’édifice des travaux publics, de l’édifice où loge la caserne de pompiers et de la bibliothèque qui porte aujourd’hui son nom. Des parcs sont aménagés. Richard Quirion lui succède jusqu’en 1997.

M. Luis Miranda est devenu le quatrième et dernier maire de la ville d’Anjou. Depuis sa transformation en arrondissement en 2002, M. Miranda y agit également comme maire et siège à la table du conseil de la Ville de Montréal.

L’emblème floral de l’arrondissement est l’hydrangea paniculata limelight. Ses armoiries sont une composition des armes de l’ancienne province française du même nom et de l’emblème canadien, la feuille d’érable.