4 questions à Lise Dionne, préposée à l'aqueduc à Ville-Marie

Mis à jour le 11 août 2022
Temps de lecture : 2 min

Voilà plus de 20 ans que Lise travaille pour les citoyen-ne-s de Montréal. D’abord éboueuse puis creuseuse, tuyauteuse et enfin préposée à l’aqueduc grâce à ses collègues qui lui ont transmis le virus, elle est le portrait-même de la persévérance, une qualité essentielle dans son travail.

Aujourd’hui, Lise sil­lonne l’arrondissement à la rescousse des tuyaux d’aqueduc brisés et met son perfectionnisme  et son souci du détail au service des citoyennes et citoyens. Son domaine de pré­dilection? Les bornes d’incendie.

1. Pourquoi cette préférence?

Non seulement leur mécanique est  passionnante, mais elles sont aussi essentielles dans la protection des résidents contre les incendies. Il faut entretenir régulièrement les bornes d’incendie afin de s’assurer qu’elles fonctionnent correctement en tout temps et de garantir la sécurité de tous. C’est pour cette raison que, même si  on m’envoie pour un simple bouchon  manquant sur une borne, je vais  effectuer l’entretien complet: graissage, remplacement des garnitures, des chaînes et des crochets, et rinçage.

2. Une passion plus difficile l’hiver…

Oui, car il y a un risque de gel des doigts, il faut changer de gants régu­lièrement pour éviter les engelures. Nous devons également faire très attention aux risques de chutes avec la glace.

3. Pourquoi faut-il parfois faire couler de l’eau des bornes?

Quand il y a une réparation à faire sur le réseau d’aqueduc, nous devons laisser couler l’eau jusqu’à ce qu’elle soit claire. D’une part, cela permet de laisser sortir l’air contenu dans les tuyaux et ainsi éviter de créer des ondes de choc qui risquent de fragiliser le réseau un peu plus loin. D’autre part, cela évacue le calcaire et autres sale­tés causées par les répa­rations et qui pourraient souiller l’eau courante du réseau.

4. Qu’aimes-tu le plus dans ton métier?

Réussir. Quand la réparation est faite, nous évitons d’autres problèmes à d’autres endroits. En plus, les citoyennes et citoyens sont content-e-s que nous nous occupions de l’entretien des bornes d’incendie… et donc de leur sécurité.

Nous aimons échanger avec elles et eux, que ce soit les enfants qui viennent voir comment nous travaillons ou les résidentes et résidents qui nous posent des questions. Un jour, je devais attendre qu’on déplace un véhicule. Un résident est sorti avec des biscuits et du café… pour moi. Ça m’a vraiment fait plaisir!