7 questions à Camille Dozois Germain, contremaîtresse horticulture et parcs
Fille d’action, Camille est responsable de l’équipe d’horticulture à Anjou depuis l’été 2020. Ses journées comme contremaîtresse sont toujours différentes et lui permettent d’embellir la ville et de concrétiser avec son équipe les nombreuses idées de projets qu’elle a en tête.
En quoi consiste ton métier de contremaîtresse à Anjou?
En pleine saison, je m’occupe de coordonner une équipe de 10 à 12 personnes.
En période hivernale, je contribue aux opérations de déneigement qui sont une priorité pour l’arrondissement lors de chutes de neige.
Je travaille en parallèle sur des plans d’aménagement pour la plantation d’annuelles, de vivaces, d’arbustes et d’arbres. Je prépare également les soumissions et les commandes pour la saison suivante et j’octroie différents contrats reliés à l’horticulture.
Une fois le printemps arrivé, je mets en application la préparation développée durant l’hiver. Je coordonne les activités de plantation, d’entretien et d’arrosage. Je supervise la réalisation des travaux et je tiens à jour mon calendrier horticole afin de rentrer dans les délais fixés et ce, jusqu’à l’automne.
Qu’est-ce qui t’a d’abord attiré à devenir contremaîtresse à la Ville de Montréal?
J’adore l’action et j’ai toujours plusieurs projets en tête. Devenir contremaîtresse à la Ville de Montréal était pour moi l’occasion de mettre mes idées en pratique, d’exprimer mes couleurs et de développer mes compétences de gestion.
Quels aspects aimes-tu le plus dans ton métier?
J’aime le travail de terrain, les défis et être en contact avec les gens.
J’aime travailler sur des choses concrètes et voir le fruit des projets sur lesquels nous travaillons en équipe. Le fait de pouvoir appliquer de nouvelles idées, de trouver des solutions et d’optimiser les opérations, c’est ce qui me passionne le plus.
Peux-tu nous raconter une journée typique comme contremaîtresse, horticulture et parcs à Anjou?
Je dirais qu’il n’y a pas vraiment de journée typique et que chaque jour est différent; un côté de mon travail que j’apprécie énormément!
En horticulture, la température influence beaucoup nos activités opérationnelles. Nous sommes parfois à la merci de Dame Nature.
En général, je débute assez tôt le matin, autour de 6 h 30. Je dois coordonner mes équipes de travail, leur assigner les tâches, leur fournir les outils et le matériel nécessaire, puis superviser l’exécution des travaux. Je dois aussi répondre aux différentes requêtes des citoyennes et citoyens et aux urgences.
Quel est ton parcours académique et professionnel?
J’ai obtenu mon diplôme d’études collégiales pour une technique en horticulture ornementale.
Par la suite, j’ai travaillé dans l’aménagement paysager pour une compagnie privée.
Je suis finalement entrée à la Ville de Montréal dans un autre arrondissement comme col blanc où j’ai pu développer mes compétences techniques en arboriculture et en horticulture. J’avais déjà comme objectif de devenir contremaîtresse puisque cela me permettrait de mettre en application toutes les connaissances professionnelles et techniques acquises.
Quels conseils donnerais-tu à une personne qui aspire à devenir contremaître ou contremaîtresse?
C’est un métier extraordinaire, mais tu dois être prête à y investir du temps et de l’énergie. Tu dois avoir confiance en toi, avoir une vision et y croire. Les journées ne sont pas toujours faciles, il y a beaucoup de défis et d’imprévus au quotidien.
Cependant, lorsque tu prends le recul nécessaire et que tu visualises tous ces projets réalisés, tu te sens accomplie et fière de toi et de ton équipe. C’est un sentiment très valorisant.
Quelles sont les principales qualités recherchées pour exercer ce métier selon toi?
Pour moi, c’est un métier qui nécessite avant tout d’avoir de bonnes qualités interpersonnelles.
Je crois qu’il faut être une personne à l’écoute des autres, faire preuve de diplomatie et d’adaptabilité et avoir un bon sens de l’organisation.
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