7 questions à Nina Berezovski, agente du cadre bâti

Mis à jour le 11 août 2022
Temps de lecture : 2 min

Projets de transformation résidentielle, travaux extérieurs, nouveau projet immobilier d’envergure : peu importe le projet de construction, c’est Nina Berezovski, agente du cadre bâti depuis 7 ans, ou un membre de son équipe qui l’analyse, en étudie la conformité et qui émet les permis requis.

1. En quoi consiste ton métier?

Principalement, je reçois les demandes de permis qui proviennent des citoyen-ne-s, des promoteurs ou des compagnies. Je réponds aux demandes, j’analyse les projets et j’émets les permis et les certificats appropriés. Cela comprend autant les permis de construction, de transformation et de démolition que les certificats d’installation de piscine, de pose de clôture, d’autorisation d’abattage d’arbre, d’aménagement paysager et d’affichage. Je touche à tous les projets, petits et gros.

2. Quel est ton parcours?

J’ai fait mes études en Ukraine, en génie de la construction des bâtiments résidentiels, commerciaux et industriels. L’équivalence ici serait le génie civil, mais ce n’est pas tout à fait pareil. J’ai ensuite travaillé cinq ans pour une compagnie d’architecture en Ukraine, puis en Israël, pour l’entrepreneur général qui s’occupait de réaménagement d’hôtels. Quant au Québec, j’ai suivi le cours d’entretien des bâtiments au cégep du Vieux-Montréal. Et me voilà maintenant à Ville-Marie, depuis 2010. 

3. Qu’est-ce qui t’attirait dans ce domaine?

J’ai toujours adoré l’architecture. Ma ville natale est comme un mini-Paris sur la mer Noire, l’architecture y est formidable et pour moi, c’est toujours un plaisir de me promener, peu importe où, pour admirer les édifices. À Montréal, je suis fière lorsque je peux dire « ce projet, c’est moi qui l’ai approuvé ».

4. Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail?

L’analyse. J’aime lorsque j’ai le temps de me concentrer sur les plans, pour bien en comprendre les subtilités. Pour moi, chaque nouveau projet est différent et inattendu. Je préfère les projets irréguliers, ou ceux qui concernent les gros bâtiments. Il y a tellement de détails à étudier, c’est un beau défi. J’adore dérouler les grands plans d’architectes et m’imaginer ce à quoi ressemblera le bâtiment. 

5. Quelles sont les demandes d’information qui reviennent le plus souvent?

Les demandes de zonage reviennent fréquemment, c’est-à-dire la région dans laquelle se situe un bâtiment et quel genre de travaux peuvent être réalisés dans cette zone. 

6. Y a-t-il des projets qui te surprennent, parfois?

Il arrive parfois que les gens aient des idées plus farfelues, mais j’ai l’impression que ce sont des gens qui ne sont pas nécessairement sérieux, qui s’essaient tout simplement pour le plaisir. Car pour mettre un projet sur pied, il faut investir de grosses sommes et suivre plusieurs règlements, c’est pourquoi les projets qui se présentent à nous sont généralement raisonnables. 

7. Qu’est-ce que tu aimes à Ville-Marie?

J’ai la chance de pouvoir toucher à une multitude de projets qui nécessitent l’application de mes connaissances. J’aime les défis et ici, ce n’est pas cela qui manque!