8 questions à Vincent Laroche-Tremblay, responsable aquatique
Vous êtes déjà allé à la piscine Quintal? Vous avez sûrement rencontré Vincent, responsable aquatique. C’est lui qui gère les activités, qui veille au bon fonctionnement des lieux et qui s’occupe du personnel. Grâce à son sourire contagieux, le public en est venu à le connaître par son prénom.
1. En quoi consiste ton métier?
Je suis responsable aquatique à la piscine Quintal. Je m’occupe donc de coordonner les activités et le personnel de la piscine et l’été, des pataugeoires extérieures aussi. Ça implique de créer les horaires de toute l’équipe, d’effectuer l’inventaire et la commande de matériel, signer les feuilles de temps, trouver des remplaçant-e-s au besoin… Principalement, c’est beaucoup de travail administratif.
2. Qu’est-ce qui t’a mené vers cet emploi?
Quand j’étais adolescent, je nageais déjà à mon école : j’adore être dans l’eau! On peut donc dire que ça a été une suite logique pour moi de travailler comme sauveteur; d’ailleurs, il s’agit d’un emploi étudiant vraiment plaisant, que je recommande fortement! J’ai occupé le poste de sauveteur de 2011 jusqu’à ce que je devienne responsable aquatique, il y a deux ans. Je désirais de nouvelles responsabilités et j’aimais beaucoup le domaine, c’est comme cela que j’ai gravi les échelons.
3. Quelles sont les exigences requises pour être responsable aquatique?
Lorsque j’ai postulé, j’ai dû passer un examen dont les questions (très pointues) étaient principalement reliées aux règlements municipaux des piscines. Aussi, il faut connaître le fonctionnement d’une piscine en général et avoir des aptitudes en gestion.
4. Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail?
Le contact avec les autres, autant avec mes collègues qu’avec la clientèle. À la piscine Quintal, on a nos habitué-e-s, il y en a même qui me connaissent par mon prénom! En plus, mon bureau est situé dans la salle des employé-e-s et comme c’est tout vitré, je peux voir des gens en permanence. C’est loin de me déranger, car j’aime les gens et ma super équipe de travail.
5. Comment la Covid-19 a-t-elle affecté ton environnement de travail?
L’application des nouvelles mesures sanitaires m’a demandé un peu plus de coordination et d’adaptation au changement qu’à l’habitude. Au niveau des relations avec les nageuses et les nageurs, c’est aussi plus de gestion, car on a mis en place un kiosque d’accueil pour leur expliquer le fonctionnement de la piscine en temps de Covid. En général, les mesures sont assez bien reçues car comme la plupart des établissements sportifs sont fermés, les gens sont enchantés que nous demeurions ouverts. C’est super de pouvoir offrir une alternative à celles et ceux qui vont habituellement dans les salles de sport. C’est important que les gens puissent bouger malgré les circonstances!
6. Arrive-t-il des accidents parfois?
C’est rare! Personnellement, je ne me souviens pas qu’on ait eu à sauver une vie ici, à la piscine Quintal. En général, quand des incidents arrivent, ce sont des blessures mineures qui demandent des premiers soins. Quelqu’un qui s’est cogné la tête, une coupure, des égratignures, etc. On est équipé pour tout, mais je suis content que ce ne soit jamais arrivé, ça prouve qu’on fait bien notre travail de prévention.
7. Pourquoi les gens devraient-ils connaître ton métier?
Parce que souvent, c’est un métier un peu plus dans l’ombre. Je suis sur place, j’ai d’excellentes relations avec la clientèle, mais je ne suis pas nécessairement leur premier contact. Généralement, c’est plus les sauveteurs que voient les gens en premier. Mais il faut quelqu’un pour planifier toutes les activités de la piscine : l’administration, c’est vraiment important, ça permet le bon fonctionnement de l’installation.
8. Peux-tu nous conter un événement marquant qui est arrivé?
En janvier 2019, il y a eu des travaux de réparation au plafond à réaliser. Ça a été un gros imprévu : toutes les activités ont dû arrêter d’un coup et j’ai géré des situations assez stressantes. Le plafond a été refait en entier et plusieurs autres rénovations ont été effectuées en même temps, comme la peinture, le réaménagement des vestiaires et l’ajout de nouveaux casiers. Après la réouverture, la clientèle est revenue graduellement et aujourd’hui, on atteint souvent notre nombre limite de personnes admises. Tant mieux, c’est tellement plus agréable de surveiller quand il y a des gens!
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