Le broutage chronique des cerfs de Virginie nuit à la biodiversité et favorise la prolifération des espèces végétales exotiques envahissantes. La surabondance de cerfs est également propice à la propagation de la tique, souvent porteuse de la maladie de Lyme. 

Le risque de collisions routières et de dommages aux propriétés est aussi augmenté. 

La Ville s’est basée sur l’avis d’un comité technique et scientifique composé de biologistes et de vétérinaires qui recommande une intervention rapide pour diminuer la taille de ces populations. Elle a ainsi procédé à une réduction du cheptel, l’opération est maintenant complétée pour l’automne 2024. 

La relocalisation des animaux a été exclue. Celle-ci peut provoquer des blessures graves et se termine souvent par la mort. De plus, cela favorise la propagation de maladies. 

Investir dans la recherche pour mieux intervenir 

Le Conseil d’agglomération de Montréal contribue financièrement au projet PARCS en Santé. Celui-ci a comme objectif de générer les connaissances scientifiques nécessaires à l’application et au développement d’une stratégie d’intervention durable qui vise à protéger la biodiversité des parcs-nature, tout en réduisant le risque de maladies transmises par les tiques.

Un des volets de recherche consiste à étudier les déplacements de cerfs de Virginie. Les travaux seront effectués par des équipes qualifiées et expérimentées, dirigées par le Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) avec la collaboration de chercheurs universitaires et des gestionnaires des territoires.