Dans les coulisses du travail d’Alexie, ALIS à l'arrondissement de Verdun

Mis à jour le 11 octobre 2023
Temps de lecture : 2 min

L’entraide au travail est associée au coup de pouce offert à un(e) collègue, à ce qui construit petit à petit les liens de confiance. L’entraide prend une tout autre ampleur pour Alexie Boivin-Claveau, l’une des neuf agent(e)s de liaison en intervention sociale (ALIS) de la Ville de Montréal.

Alexie est en poste depuis l’hiver 2023 dans ce nouveau rôle unique qui fait toute une différence dans l’approche de l’arrondissement de Verdun. En effet, elle est en appui aux inspecteurs et inspectrices de Verdun. Des liens se sont vite tissés au sein de l’équipe Permis et inspections qui s’assure du respect des règlements en vigueur sur le territoire de l’arrondissement en inspectant, entre autres, les logements possiblement insalubres, encombrés ou non conformes et qui assiste les ménages évincés. Dans ces situations-là, Alexie s’occupe de diriger les citoyennes et citoyens de l’arrondissement vers les bonnes ressources.

Avec sensibilité, Alexie aide à mieux gérer le facteur humain lors des interventions de l’arrondissement. Pour elle, ses interventions riment avec écoute, bienveillance et courage. Qui plus est, elle tire une grande fierté d’avoir un « rôle en accompagnement auprès d’une clientèle en difficulté pour que ces personnes se sentent moins seules » dans l’adversité. Alexie joue également un rôle dans les enjeux touchant l’habitation au sens large, le tout dans une perspective globale de soutien aux occupantes et occupants.

Un début de carrière formateur

Alexie a d’abord travaillé en psychiatrie légale dans une résidence intermédiaire, une sorte de maison de transition entre l’hôpital psychiatrique et le retour en société. Un milieu formateur qui lui a démontré que tout le monde a le droit à une seconde chance. Cette expérience marquante lui a appris « de ne pas juger les gens par leur passé. » De plus, son vaste réseau de contacts est maintenant utile pour les verdunoises et verdunois.

Le conseil d’Alexie

Tout le monde a le droit de vouloir un logis où l’on se sent bien au quotidien. Si les gens de la classe moyenne expriment actuellement leur difficulté à se loger et l’anxiété que cela cause, imaginez l’impact que cela peut avoir sur les gens plus démunis. Après tout, « personne n’est à l’abri de se retrouver dans une situation indésirable et complexe où l’on se sent impuissant. »

Alexie, quel organisme partenaire dans ton domaine t’impressionnes?

Les problématiques d’encombrement et d’insalubrité mènent les personnes touchées vers la précarité. Avec brio, « l’organisme Diogène offre des services d’accompagnement et des suivis aux personnes vivant avec un trouble d’accumulation compulsive (TAC) ou avec le syndrome Diogène. » Ainsi, Diogène atténue la détresse psychosociale de ces personnes dans le but de favoriser leur quête d’autonomie et d’assurer leur maintien en logement.

Comme quoi, avec une bonne dose d’entraide, plusieurs histoires finissent bien.