Faites connaissance avec Laurence Daoust, première élagueuse recrutée à Verdun

Mis à jour le 30 octobre 2023
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Depuis l’été 2022, l’élagueuse, Laurence Daoust, est de l’équipe de cinq employé(e)s de l’arrondissement de Verdun qui travaille à la bonne santé des nombreux arbres du territoire. « C’est un métier excitant qui représentent de nombreux défis au quotidien. Ça bouge et j’apprends à tous les jours. »

Pour Laurence Daoust, la nature est un merveilleux terrain de jeu. À l’été 2008, elle traverse le Canada jusqu’en Colombie-Britannique. C’est en pleine nature, à planter 2000 arbres par jour qu’elle a la conviction d’avoir trouvé sa place. Pendant six ans, elle y plante des arbres du printemps à l’automne, et l’hiver, elle se déplace en Alberta pour faire du beetle probing. C’est une « opération qui consiste à scruter des zones forestières afin d’identifier les arbres malades avant qu’une équipe les abatte. Après tout ce temps à l’autre bout du pays et même si je visitais amis et famille au moins deux fois par année, j’ai compris qu’on pouvait sortir la fille de Verdun, mais pas Verdun de la fille. »

De retour au bercail, elle cherche sa voie. Elle rencontre un ami du secondaire qui lui fait part de son travail d’horticulteur à la Ville. Un second appel de la nature l’incite à s’inscrire, à 28 ans, au programme d’étude professionnel (DEP) en horticulture au centre horticole de Laval. En pleine pandémie, elle reçoit l’offre de compléter un DEP en élagage grâce à une semi-sabbatique offerte par la Ville. Elle devient ainsi la première élagueuse recrutée par l’arrondissement de Verdun.

Des bourses et un mouvement
Laurence se retrouve maintenant diplômée dans un métier traditionnellement masculin, où moins de 33 % des gens qui le pratiquent sont des femmes. Elle reçoit des bourses, dont une de « Chapeau les filles » dans la catégorie Persévérance. Et soucieuse de promouvoir l’implication des femmes dans ce métier, elle crée le mouvement ArboFéminin présent sur Facebook et Instagram.

Lors du plus récent championnat des élagueurs du Québec, sur 34 participants et participantes, quatre filles étaient inscrites. Laurence était fièrement une de celles-là. Au son d’une scie à chaîne à Verdun, il y a de fortes chances que ce soit Laurence qui, perchée en hauteur, manipule l’outil. Vous pourrez conclure qu’elle a enfin trouvé sa branche.

Coureuse de fond en plus
En septembre de l’an passé, une coureuse enjouée se joint aux rangs du club de course de Verdun. Elle indique toutefois qu’elle ne sait pas si elle va apprécier autant la course que l’escalade. Au gré des séances d’intervalles, entourée des collègues qui créent l’énergie nécessaire pour progresser au bon rythme, elle prend goût à l’effort.

Initiée aux longues sorties de course hivernale du dimanche, elle cumule les kilomètres nécessaires pour se présenter avec confiance, en mai dernier, à la ligne de départ du demi-marathon de Lévis qu’elle complètera en 1 h 34 et 12 secondes. Depuis que le mot Boston a retenti à ses oreilles, elle s’applique à suivre méthodiquement un programme qui lui a permis de compléter un premier marathon dans le délai spécifique afin de se qualifier pour l’édition 2024. Pour Laurence, rien n’est impossible.
 

→ Pour lire l’article complet, consultez l’édition d’Explore Verdun du 10 septembre 2023.