Introduction

La Ville de Montréal a adopté un Plan de transport, dans lequel elle exprime son engagement face à trois principaux enjeux, soit le développement des transports actifs et collectifs, la diminution de la place de l’automobile et la sécurité des déplacements. À l’échelle locale, le Plan local de déplacements (PLD) a pour objectif de répondre aux particularités du milieu et aux besoins des résidents des arrondissements montréalais dont Anjou fait partie.

Le PLD est un outil de planification découlant d’une démarche de concertation. Il permet de définir les stratégies d’intervention visant à bonifier les conditions de déplacements et à maintenir, voire améliorer, la qualité de vie des résidents. Cette phase du PLD d’Anjou porte essentiellement sur l’identification des interventions associées aux modes de transports actifs, collectifs et alternatifs à l’auto solo, ainsi qu’à la sécurité et la qualité de vie des résidents des quadrants nord-ouest, sud-est et sud-ouest de l’arrondissement.

Contexte

Situé dans la partie est de l’île de Montréal, au carrefour de deux grands axes autoroutiers, soit l’A-40 (métropolitaine) et l’A-25 (Louis-H.-La Fontaine), l’arrondissement d’Anjou bénéficie d’une position géographique qui favorise son accessibilité véhiculaire et sa visibilité à l’échelle métropolitaine.

Alors que l’organisation spatiale et la forme urbaine du territoire d’Anjou sont largement définies depuis les années 1950 en fonction de l’automobile, on assiste aujourd’hui à une demande sociale de plus en plus forte pour la mise en valeur d’une mobilité durable intégrant les modes actifs (marche, vélo, etc.), collectifs et alternatifs à l’auto solo (covoiturage, autopartage, etc.).

Dans une première phase, l’arrondissement d’Anjou s’est concentré sur l’analyse des quadrants sud-est, nord-ouest et sud-ouest de l’arrondissement. Le parc des affaires sera l’objet d’une étude lors d’une deuxième phase de ce plan.