Un sondage réalisé en 2024 par BIP recherche auprès de 425 entreprises montréalaises mesurait la perception du français comme langue des affaires, l’état de l’usage du français en entreprise et les freins à son utilisation.

Les résultats sont clairs quant aux avantages de la langue française pour le monde des affaires : 

• La perception du français comme langue des affaires à Montréal est largement positive : 88 % des personnes interrogées trouvent important d’accueillir et de servir la clientèle en français à Montréal, et que de faire des affaires en français est une caractéristique de l’identité montréalaise (86 %).​ 
• Une forte majorité d’entreprises répondantes s’accordent pour dire que le français constitue un atout comme langue des affaires à Montréal : le français constitue une richesse pour Montréal (95 %) et l’adoption du français permet aux entreprises de se constituer une clientèle locale (90 %)​, en plus de bien se positionner auprès de celle-ci (86 %).
• La perception du français comme langue d’usage en entreprise est excellente, que ce soit comme langue de travail du personnel (94 %), comme langue de communication avec la clientèle (95 %) ou comme langue de développement des affaires (87 %).
• Plus de quatre répondants sur cinq (83 %) estiment même que le français est un facteur de réussite pour leur établissement, tandis que 79 % jugent l’adoption de la langue française comme étant un bon investissement avec des retombées positives.​ 

De plus, les recherches de l’Observatoire de la francophonie économique (OFÉ) mettent en lumière le fait que faire affaire en français est un atout à exploiter par les petites et moyennes entreprises (PME) montréalaises dans le développement de leur entreprise. 

Le français, troisième langue des affaires au niveau mondial, forme un vaste marché au Québec et au-delà, notamment :

• Le marché francophone représente un grand bassin d’opportunités économiques.
• Faire des affaires en français est bénéfique pour notre culture et notre économie.
• Les entreprises qui adoptent le français comme langue de travail favorisent l’intégration des immigrants francophones, enrichissant ainsi la diversité de Montréal.

À Montréal, on dénombre environ 40 000 entreprises francophones, qui opèrent dans une multitude de secteurs, allant de l’énergie à la technologie, en passant par l’agriculture et l’éducation.

Faire affaire en français, c’est ouvrir un monde de possibilités pour le développement d’une PME et pour son chiffre d’affaires. Le français est une richesse collective qui distingue Montréal. La Ville collabore avec divers partenaires pour créer des initiatives audacieuses et rassembleuses, renforçant ainsi son statut. 

La qualité de la langue utilisée par une entreprise dans ses communications joue également un rôle crucial dans l’image qu’elle projette. En employant un français de qualité, une entreprise peut bâtir une image de marque positive qui reflète son professionnalisme et sa crédibilité. 

Dégager des ressources afin de former le personnel pour qu’il communique dans un français adapté au monde des affaires garantit un retour sur investissement.

Un langage soigné contribue également à fidéliser la clientèle en renforçant la confiance et en augmentant la satisfaction des clients envers l’entreprise. En somme, une communication en français impeccable est un atout stratégique pour toute organisation souhaitant se démarquer et prospérer.

De nombreuses ressources sont à disposition auprès de différents organismes pour aider à se lancer sur le marché francophone ou à accroître l’usage du français au sein des entreprises.

Que ce soit pour déceler des nouveaux marchés d’affaire propices à une PME ou un secteur d’activité dans la francophonie, pour s’établir dans une région ou un pays francophone, vous pouvez consulter la documentation de notre partenaire PME-MTL.

L’Office québécois de la langue française (OQLF) regorge aussi de conseils et d’outils en matière de francisation, pour les commerces ainsi que toutes les entreprises, le tout gratuitement.

Ne manquez pas l’occasion de promouvoir la langue française comme avantage concurrentiel au sein de la communauté d’affaires pour continuer à faire de Montréal une ville où le français est au cœur des échanges.