Les sculptures d’Alexia Laferté-Coutu sont réalisées à partir de la pression d’argile ou de cuivre sur la surface de bâtiments, d’objets ou de monuments historiques. Elles portent les marques de ses mains, du temps, de l’environnement et des déformations résultant du processus de transfert et de renversement en passant par différentes matières. Sa pratique révèle un dialogue entre les récits construits et l’expérience sensorielle et intuitive. 

Crédit photo : Oana Stanciu

Mara Eagle (en anglais) explore la manière dont la philosophie et la science occidentales ont donné lieu à un concept de nature adapté à l’industrialisation, à l’exploitation et au colonialisme. À travers ses installations vidéo à canaux multiples, elle s’intéresse à la façon dont les pratiques d’observation, de description et de représentation produisent une dichotomie entre la nature et la culture. 

Crédit photo : Mara Eagle

Joyce Joumaa (en anglais) décortique des éléments de la situation géopolitique qui a marqué son enfance au Liban. Elle nous communique sa perception de la politique à travers la vidéo qui est son médium principal tout en s’interrogeant sur la manière dont les images en mouvement peuvent traduire des histoires et des structures complexes.

Crédit photo : Clara Lacasse

L’univers artistique de Nelson Henricks (en anglais) comprend la photographie, la peinture, le dessin et les installations vidéo. À la fois poétique et ironique, son travail est dédié à l’expérimentation, mais avec un fort ancrage dans la culture populaire. Ses nouvelles œuvres s’accompagnent d’une préoccupation pour le transfert de la matérialité comme moyen de remettre en question les conventions en matière d’esthétique et de représentation.

Crédit photo : Nelson Henricks

Sylvie Cotton fait appel à divers médiums dans sa pratique : performance et art action, dessin, installation et photographie, écriture et livre d’artiste. Elle s’intéresse à la rencontre et à la présence comme à leurs modes d’apparition et d’incarnation. Son travail porte sur l’aventure de cette présence à soi et aux autres ainsi qu’aux phénomènes, matériels ou immatériels, subtils ou manifestes.

Crédit photo : Josée Lecompte

Au cours des dernières années, Dawit L. Petros (en anglais) s’est consacré à la relecture critique des relations qui lient le colonialisme au modernisme, à travers des recherches portant sur la diaspora et les études postcolonialistes. Ces préoccupations découlent d’expériences vécues : né d’émigrants érythréens, Petros a vécu en Érythrée, Éthiopie et au Kenya avant de venir s’installer au Canada. 

Crédit photo : Dawit L. Petros