Une journée avec Sylvia Meriles Trevino, animatrice horticole sur Le Plateau
Sylvia Meriles Trevino est animatrice horticole à l’arrondissement. En plus d’avoir sa propre entreprise maraîchère, elle accompagne les jardiniers et jardinières communautaires du Plateau dans leurs projets d’agriculture urbaine. Partez à sa rencontre!
Comment t’es-tu retrouvée à occuper ce poste?
Quand j’ai vu l’affichage du poste, ça faisait longtemps que j’étais intéressée à travailler pour la Ville et à commencer une carrière à la Ville de Montréal. Le poste m’a attirée parce que c’était à temps partiel et que ça allait me permettre de continuer à travailler pour l’entreprise maraîchère que je possède.
Quelle est ta formation et ton parcours?
J’ai une formation en agronomie dans mon pays d’origine, la Bolivie. J’ai complété ma formation en 2001. Par la suite, j’ai travaillé dans un centre de formation en agriculture bolivien comme chargée d’horticulture. Après, j’ai été coordonnatrice de projets de développement rural à La Paz.
En 2007, j’ai décidé de venir au Québec pour faire ma maîtrise en sciences à l’université McGill. Après mes études en 2009, j’ai travaillé pour l’entreprise agricole Vert Nature à Sherrington comme responsable de l’équipe d’irrigation. Par la suite, en 2011, nous avons déménagé à Montréal et j’ai trouvé un emploi comme chargée d’un jardin collectif pour l’OBNL Place aux familles dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. En 2013, j’ai finalement fait le saut et bâti ma propre entreprise maraîchère. Étant donné que mon entreprise est saisonnière, j’ai occupé divers emplois durant l’hiver, dont dans une serre d’orchidées, une entreprise de fabrication de plastique d’usage agricole, et dans un entrepôt de légumes pour la confection des paniers d’hiver.
Comment décrirais-tu le travail d’animatrice horticole?
C’est un travail très intéressant qui exige des connaissances en horticulture pour pouvoir donner des conseils. Par exemple : comment faire les semis, quel est le calendrier des cultures, quels sont les insectes nuisibles, les périodes de récoltes, etc. Il faut savoir bien identifier les plantes, les maladies, les dommages d’insectes et les mauvaises herbes dans leurs différentes étapes de croissance pour répondre aux questions des jardiniers et jardinières. Il faut aussi aimer être à l’extérieur, beau temps, mauvais temps! Enfin, il y a aussi un côté administratif, soit de répondre aux courriels, aux appels, de consulter la liste d’attente, etc.
Quel est l’élément de ton travail que tu préfères?
J’aime beaucoup rencontrer les jardinier(e)s, faire la connaissance des nouveaux membres et revoir les ancien(ne)s saison après saison. Ça me fait vraiment plaisir de les voir et de discuter de leurs plantes et leurs plans.
Quelles sont les alternatives que tu proposes aux personnes qui n’ont pas d’espace dans nos jardins communautaires?
Sur Le Plateau, il y a plusieurs jardins collectifs qui sont gérés par des OBNL, et la plupart d’entre eux sont financés en partie par l’arrondissement. Le jardinage sur son balcon dans des pots, le window gardening, la culture des champignons comestibles, de germinations et micropousses à la maison, etc., sont également autant d’options intéressantes.
As-tu un conseil pour les personnes qui voudraient se faire un petit jardin cet été?
Prenez le temps de bien comprendre les éléments de base pour démarrer un jardin: les heures d’ensoleillement, l’orientation de votre jardin et l’espace disponible. Faites-vous un croquis, mesurez et vérifiez la zone de rusticité de votre espace!
Enfin, as-tu un lieu coup de cœur sur Le Plateau? Si oui, lequel?
La pergola du jardin Rivard, une petite oasis à l’ombre dans un jardin rempli de petits oiseaux!
Merci Sylvia!
Recherche rapide
Besoin d’aide?
Communiquez avec nous si vous avez des questions.
Are you sure you want to leave this page?
This page is not available in English. You will be redirected to the English home page.