Elkin Rebecca et Renaud : des passionnés au service de la population de MHM
Rencontre avec Elkin Rebecca Duran-Saban et Renaud Allard, tous deux agent et agente principale du cadre bâti dans l’arrondissement.
Le rôle des agent(e)s du cadre bâti en arrondissement est d’accompagner les citoyen(ne)s, les promoteur(trice)s et les gens d’affaires dans leurs projets de construction ou de rénovation pour s’assurer de leur conformité avec la réglementation municipale avant qu’un ou des permis ne soient émis.
Elkin Rebecca et Renaud, bonjour !
Qu’est-ce qui vous a amené à travailler à la division des permis et inspections?
Elkin Rebecca :
J’ai un baccalauréat en urbanisme, concentration développement durable, et j’ai un DEC en design d’intérieur. La construction m’a toujours intéressée. J’ai obtenu le poste d’agente au cadre bâti en 2021.
Renaud :
J’ai aussi un baccalauréat en urbanisme, mais j’ai toujours été intéressé par l’immobilier et les travaux de rénovation, surtout par la façon dont les gens s’approprient leur espace. J’ai fait un cours en inspection de bâtiments et je me suis rendu compte que j’aimais beaucoup le côté urbanistique, c’est-à-dire la façon dont on façonne le territoire. J’avais le goût de travailler au service à la clientèle, tant auprès des résident(e)s que des promoteur(e)s.
Accompagner les citoyen(ne)s dans leurs projets, c’est gratifiant. Il s’agit de conjuguer le projet avec la réglementation en place. Il y a toujours des solutions à tous les problèmes.
Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail?
Elkin-Rebecca :
J’aime voir les projets des gens et les étudier. Tout le volet de la construction m’intéresse beaucoup. La conceptualisation, c’est une chose, mais l’étape de construction est plus concrète et le défi est constamment d’appliquer la réglementation au projet qui est soumis.
Dans le cadre de mon travail, ce qui est plus exigeant (et ça vient avec ma personnalité !), c’est d’avoir à composer avec des personnalités plus difficiles. J’ai eu un accompagnement et je suis formée, mais cela demeure un défi au quotidien. Et comme je suis cheffe d’équipe, je dois jongler avec toutes sortes de situations.
Renaud :
Ce que j’aime le plus, c’est d’accompagner le ou la propriétaire ou le promoteur(e) et lui dresser les barèmes de la réglementation. J’aime établir ce lien et faire comprendre la raison pour laquelle je dois appliquer cette réglementation.
Chaque année, l’arrondissement délivre près de 2000 permis, dont plus de la moitié sont émis dans un délai de deux semaines et moins.
Quels sont les défis que vous rencontrez ?
Renaud : Parfois, j’ai l’impression que les promoteur(trice)s pensent qu’on travaille contre eux, et je mets tout en œuvre pour qu’ils ne restent pas avec cette impression là.
Ultimement, quand on voit que le projet commence à se construire et ce que ça apporte dans un quartier, c’est ça qui est gratifiant ! Il y a des embûches, mais on doit trouver des façons de les adresser. On discute avec beaucoup d’intervenants au sein de l’arrondissement et à l’externe, c’est demandant, mais c’est très motivant.
Dans le cadre de nos fonctions, nous comprenons qu’un projet de construction peut être une situation stressante à cause des sommes importantes qui sont en jeu.
La pression est très présente et le volume de travail est important dans notre division. Je dois composer avec cette réalité au jour le jour.
Elkin :
On sait qu’un projet de construction, c’est souvent un projet de vie et on est là pour accompagner les gens. Mais si on rentre trop dans l’émotion, on ne sera pas capable de livrer. Il faut trouver un équilibre.
Renaud :
Un autre gros défi est de se tenir à jour sur une réglementation qui est en constante évolution. Ça a toujours du bon et on le fait pour une bonne raison, mais il y a beaucoup d’intervenants et c’est parfois complexe de s’y retrouver. On a le désir de ne pas faire d’erreur et il faut être capable d’avancer.
Vous avez un volet communication qui est très présent dans votre travail, n’est-ce pas ?
Renaud :
Je me rends compte à quel point on passe du temps à faire de la communication. C’est plus de 50 % de notre temps.
Il faut trouver une façon que les règlements soient clairs et facilement applicables et faire en sorte qu’on aurait 90 % de notre temps pour analyser les demandes et émettre les permis.
Elkin :
Oui, le volet communication est très important dans notre travail. La moitié de mon travail est de faire comprendre la réglementation, ce qui est parfois difficile. D’autant plus avec mon nouveau poste d’agente principale du cadre bâti, je dois gérer une équipe de quatre agents.
Le Guide patrimonial est un outil qui nous aide beaucoup à vulgariser la réglementation. C’est très imagé, très visuel et les gens comprennent facilement ce qu’ils ont à faire.
Renaud :
Il y a aussi les fiches explicatives sont aussi un bon outil pour vulgariser l’information. Notre gros défi est de les maintenir à jour.
Elkin :
Ça aide les entrepreneur(e)s et les agent(e)s à naviguer dans la réglementation. Ça donne une idée où commencer.
L’arrondissement a créé un Guide patrimonial l’an dernier. Celui-ci permet aux propriétaires de résidences situées en secteur d’intérêt patrimonial de mieux comprendre la réglementation en vigueur.
Consultez l’article Architecture et patrimoine à MHM pour en savoir plus.
Vous semblez très passionné(e)s par votre travail. Je vois l’étincelle dans vos yeux et que votre volonté de faire avancer les choses. Il a été beaucoup question des délais d’émission des permis depuis la pandémie, qu’avez-vous fait pour vous ajuster?
Renaud :
On a mis beaucoup d’outils en place pour quantifier notre charge de travail et de monitorer les délais. C’est très aidant parce que notre charge de travail est vraiment très importante.
Elkin :
Maintenant, on est capable de prioriser et de faire la distribution des différents dossiers dans l’équipe selon nos forces. C’est ce qui nous permet de réduire les délais d’émission des permis.
Renaud :
Notre méthode de travail est uniformisée. Alors quand un dossier nous est attitré, il y a une étude qui est faite dès le départ, ainsi qu’une prise en charge.
C’est sûr que j’aimerais pouvoir aller plus sur le terrain pour voir les projets sur lesquels je travaille, mais j’ai plusieurs dossiers à gérer et je dois prioriser.
Elkin :
Les projets, on les voit sur des plans. On n’a pas de modélisation. Quand on voit le chantier, on est en mesure de comprendre le niveau de construction.
Merci à vous deux pour cet entretien, le travail que vous faites est vraiment important. Grâce à l’efficacité de votre équipe, vous avez largement contribué à réduire les délais d’émission des permis.
Bonne chance pour la suite des choses!
Que ce soit pour un permis de construction, d’agrandissement, un permis de transformation ou un certificat d’autorisation, n’hésitez pas à communiquer avec nos agent(e)s. Pour plus d’informations sur la façon d’obtenir un permis, consultez notre site web.
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