Chauffage au bois : un règlement qui améliore la qualité de l’air

Mis à jour le 10 janvier 2023
Temps de lecture : 1 min

À Montréal, la combustion du bois est l’une des principales causes du smog hivernal, qui a un impact important sur l’environnement et notre santé. Le règlement sur le chauffage au bois contribue à améliorer la qualité de l’air. Voici comment.

Pourquoi un règlement sur le chauffage au bois?

Les polluants issus de la combustion du bois, dont les particules fines, ont des effets nocifs sur la santé, comme :

  • aggravation de l’asthme;
  • bronchite infantile;
  • cancer pulmonaire;
  • décès prématurés chez les personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires chroniques.

C’est pour ces raisons que la Ville a mis en place un règlement sur le chauffage au bois en 2015. Depuis, il est interdit d’utiliser son appareil ou foyer au bois durant les avertissements de smog. Attention : si votre foyer est non conforme, l’interdiction est en vigueur en tout temps.

 Un impact significatif

De 2009 à 2019, la métropole a recueilli des échantillonnages pour évaluer l’impact sur la qualité de l’air à Montréal du règlement sur le chauffage au bois. Les données démontrent une diminution des émissions issues de la combustion du bois, ce qui indique que l’utilisation des poêles et des foyers à bois a diminué depuis l’adoption du premier règlement en 2009. En effet, pour la période 2018-2019, on observe une baisse de 35 % d’un traceur venant de la combustion du bois par rapport à 2017-2018. Le nombre de jours de smog hivernal est à la baisse aussi : on en comptait seulement 2 en 2018 alors qu’on en dénombrait 27 en 2008.

L’alerte-smog

Vous possédez un poêle ou un foyer à bois ou vous souhaitez en apprendre plus sur la qualité de l’air? Téléchargez l’application MétéoCan pour être tenu au courant des épisodes de smog à Montréal. Les alertes émises par Environnement Canada y sont intégrées.

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