Surveillance de la qualité de l'air à Montréal

La Ville met en place plusieurs mesures pour surveiller la qualité de l’air afin de protéger l’environnement et la santé des citoyens. Vous pouvez également faire votre part pour la qualité de l’air en posant des gestes simples.

Surveillance des émissions produites par les industries

Montréal applique une réglementation sur tout le territoire de l’île pour réduire les émissions atmosphériques provenant des activités de milliers d’établissements manufacturiers et industriels. En plus de l’application réglementaire, la Ville suit aussi la qualité de l’air, notamment grâce au Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA).

Le Réseau de surveillance de la qualité de l’air

Le RSQA s’appuie sur une équipe qui mesure, analyse et valide les concentrations de polluants dans l’air ambiant pour dresser un état de la situation. Les 11 stations d’échantillonnage permanentes et les 2 stations temporaires, destinées à des projets spéciaux, sont réparties sur l’île de Montréal.

Parmi les deux stations temporaires, une station nomade est implantée aux Jardins collectifs de Montréal-Est depuis 2022. Cette station a pour objectif de mesurer les polluants à proximité des industries. Elle changera de localisation à la fin de chaque projet, dont la durée peut s’échelonner de 12 à 24 mois. Les données sont rendues publiques tous les 6 mois sur le site des données ouvertes

Les mesures prélevées par la Ville

Des analyseurs mesurent en continu les concentrations de polluants pour calculer l’indice de la qualité de l’air (IQA).Cet indice constitue l’état de la qualité de l’air qui est mise à jour toutes les heures. Un code tricolore est attribué : bon (vert), acceptable (jaune) ou mauvais (rouge). Le résultat? Un indicateur clair du niveau de pollution dans l’air. Cet indicateur est diffusé sur les plateformes de MétéoMédia ainsi que sur tous les écrans dans le métro de Montréal.

Les principaux polluants mesurés selon les stations  sont : 

  • Monoxyde de carbone (CO)
  • Dioxyde d’azote (NO2)
  • Ozone (O3) 
  • Particules fines (PM2,5)
  • Dioxyde de soufre (SO2)

Plusieurs autres polluants, tels que les particules ultrafines et l’arsenic, sont mesurés en continu ou de façon ponctuelle par le Réseau de surveillance de la qualité de l’air. Consultez les données ouvertes pour les découvrir.

Comment faire sa part pour la qualité de l’air?

Vous pouvez contribuer à améliorer la qualité de l’air à Montréal en :

  • Réduisant le plus possible vos déplacements en voiture.
  • Privilégiant les transports actifs (marche, vélo, transport en commun).
  • Évitant la marche au ralenti des véhicules à moteur, par exemple lorsque vous êtes stationné. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) est responsable de faire appliquer les règlements en vigueur dans les arrondissements et peut donner des amendes si des infractions sont observées.
  • Respectant l’interdiction d’utiliser le chauffage au bois pendant les alertes de smog. (Rappel qu’un poêle ou foyer à combustible solide non conforme à la réglementation montréalaise ne doit jamais être utilisé)
  • S’informant sur les effets des polluants sur la santé (risque individuel) présentées dans la compilation préparée par la Direction régionale de santé publique (DRSP).

Saviez-vous que la combustion du bois est l’une des principales causes du smog hivernal à Montréal? ll est interdit d’utiliser un appareil ou un foyer au bois durant les avertissements de smog. Cette interdiction est en vigueur en tout temps si votre foyer est non conforme.

L’alerte smog

Pour recevoir les alertes smog sur votre cellulaire, nous vous invitons à télécharger l’application mobile MétéoCan.

Les alertes émises par Environnement Canada y sont intégrées.