L’exposition d’Alexandra Levasseur «Jardins d’anaglyphes» s’inspire de l’exposition fictive «Le palais du symbolisme» imaginée par Philippe Jullian en 1973. Levasseur souhaite recréer une atmosphère méditative, romantique et poétique similaire à celle imaginée par Paul Valéry. Le projet se base sur l’idée classique des jardins de sculptures, lieux de désir et de réflexion. Le terme «anaglyphe» renvoie aux œuvres sculptées en relief et aux images stéréoscopiques. Le contexte de transition énergétique inspire l’artiste à explorer les liens entre figures humaines et paysages naturels, ainsi que les concepts de transformation de la matière et de production d’énergie. Sa pratique artistique, combinant peinture, sculpture et dessin animé, est influencée par la physique, la mythologie et le symbolisme onirique. Elle s’intéresse à la biophilie, un attrait inné pour la nature, et cherche à créer un environnement harmonieux et contemplatif.

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