Les opérations de consolidation des sentiers du boisé du parc Thomas-Chapais se poursuivent en 2024 et elles permettront notamment d’ajouter des passerelles sur les sentiers. Ces travaux font suite aux efforts des dernières années ayant permis le retrait de près de 29 000 plants de nerprun* de petit calibre, la fermeture de 2,5 km de sentiers non officiels, le balisage des nouveaux sentiers officiels ainsi que des activités de sensibilisation auprès de la population en 2023. 

*Le nerprun est une plante exotique envahissante qui nuit à la biodiversité du boisé.

Un aménagement amélioré : les actions prévues en 2024 

La 2e phase du projet de consolidation des sentiers au boisé du parc Thomas-Chapais se poursuit en 2024. À terme, le parc assurera un accès plus sécuritaire et offrira une expérience de visite améliorée :  

• Construction de passerelles en bois et en aluminium dans le secteur du milieu humide, au nord du boisé et dans la zone centrale du parc sujette à l’accumulation d’eau 
• Utilisation de troncs d’arbres issus d’abattages dans le secteur afin de créer du mobilier informel 
• Ajout de copeaux de bois afin de mieux souligner certains sentiers 
• Arrachage de nerprun de gros calibre dans des zones en lisière du boisé 
• Ajout de nouveaux panneaux signalétiques et de nouvelles cartes aux entrées du parc et à l’intérieur du boisé  
• Plantation de près de 1 000 arbres et arbustes. Les espèces ont été minutieusement sélectionnées en collaboration avec le Comité citoyen du parc Thomas-Chapais (CCTC). 

L’arrondissement tient à remercier les bénévoles du comité citoyen du parc Thomas-Chapais et le Comité de surveillance Louis-Riel pour leur implication et leur soutien.

D’une superficie de 15,2 hectares, le parc Thomas-Chapais compte parmi les boisés les plus précieux de l’est de Montréal. Avec quelque 11 000 arbres, ce grand parc constitue le dernier espace presque intact de l’érablière à caryer cordiforme d’origine.  

Ce projet est rendu possible grâce à une aide financière de la Fondation de la faune du Québec de 100 000 $ et de son partenaire, Hydro-Québec, dans le cadre du Programme Hydro-Québec pour la mise en valeur des milieux naturels.