La recette Saint-Laurent: innovation, attractivité et mobilité durable!

Publié le 12 septembre 2024 à 15 h 01
Mis à jour le 3 octobre 2024 à 16 h 15

Le 12 septembre 2024, le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, a profité de sa rencontre annuelle dans le cadre des lunchs-conférences de prestige de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Laurent-Mont-Royal pour révéler les ingrédients du succès de la recette Saint-Laurent.

Le maire a d’abord rappelé que Saint-Laurent est unique sur l’île de Montréal. Avec une population parmi les plus diversifiées, le territoire consacre 70 % aux affaires professionnelles, commerciales, manufacturières et industrielles. Ses 4500 entreprises procurent plus de 110 000 emplois, soit le plus important bassin d’emplois du Grand Montréal après le centre-ville. 

L’arrivée de cinq stations du REM et d’autres projets de mobilité durable ajouteront de l’effervescence qui, couplée à ces trois ingrédients, enrichiront « la recette Saint-Laurent » : 

  • l’innovation; 
  • l’attractivité et; 
  • la mobilité durable. 

L’innovation dans l’ADN de Saint-Laurent 

Que ce soit pour l’administration municipale ou la communauté d’affaires laurentienne, l’innovation est devenue aujourd’hui essentielle. 

En témoigne par exemple le projet de parc solaire sur les toits industriels, dévoilé l’an dernier à cette même conférence, qui s’articule autour de la création d’une boucle énergétique. La faisabilité d’un réseau local de partage de chaleur est présentement étudiée au Technoparc. 

L’innovation a toujours été bien présente parmi les entreprises laurentiennes. Aujourd’hui, Saint-Laurent compte plus de 3000 entreprises à valeur ajoutée ou « tertiaire moteur », qui représentent près de 60 % de toutes les entreprises laurentiennes. 

En parallèle, le Centre d’expertise industrielle de Montréal se transforme pour devenir le Centre d’innovation et d’industrialisation du Québec. Actuellement voué à la transformation numérique des entreprises manufacturières du Grand Montréal, le centre offrira aux entreprises du Québec une plateforme d’innovation. 

Bientôt, Saint-Laurent accueillera aussi au Technoparc le Centre de collaboration et d’innovation en aérospatiale et en mobilité́ (CCIAM) en lien avec l’Espace Aero, la quatrième zone d’innovation du Québec. Partagée avec Longueuil et Mirabel, cette zone regroupe des universités – Polytechnique, Concordia et McGill –, le Centre national de recherche scientifique, des entreprises de Saint-Laurent dont Bombardier, CAE et CMC, le tout sous la supervision d’Aero Montréal, l’équipe qui anime la grappe aérospatiale du Québec. Boeing a déjà annoncé des investissements de 110 millions $ dans la zone, dont 80 M$ à Saint-Laurent. 

Quant au CCIAM, il sera axé sur l’innovation, la collaboration et la coordination des initiatives des entrepreneurs dans le domaine de l’aérospatiale et de la mobilité avancée. On y trouvera des espaces physiques de premier plan et des équipements de grande envergure, et cela, à deux pas de la première sortie du REM après l’aéroport. 

Alan DeSousa a signalé qu’il a justement participé en juillet au ​Farnborough​ International Airshow, la « grand-messe » de l’aéronautique et de l’aviation mondiale. À ce titre, Saint-Laurent représentait la seule organisation municipale de la Ville de Montréal alors que l’industrie aérospatiale occupe le premier rang des exportations du Québec. 

Cela a permis de mettre en valeur l’expertise de Saint-Laurent et l’écosystème qui s’y est formé auprès du monde entier! 

Selon le maire, toutes ces nouveautés consolident évidemment la réputation de Saint-Laurent comme lieu privilégié d’innovation. C’est un statut qui attirera des talents, des entrepreneurs, de grands donneurs d’ordres ainsi que des chercheurs d’ici et d’ailleurs. 

Attirer les entreprises et les familles 

Alan DeSousa a rappelé que l’attractivité se décline autour de deux enjeux : 

  • inciter d’autres entreprises à venir s’installer à Saint-Laurent; 
  • encourager des individus et des familles à venir vivre à Saint-Laurent, en offrant des milieux de vie agréables, sécuritaires, durables, avec une offre de loisirs et de culture en diapason avec notre époque. 

Pour le premier, le maire a souligné les bons résultats des permis de construction ou de rénovation pour le secteur industriel en 2023 avec une hausse de 28 % par rapport à l’année précédente et avec une tendance similaire pour les sept premiers mois de 2024 concernant les permis pour le commerce de détail et les industries. 

Quant au deuxième, les permis accordés en 2023 pour le secteur résidentiel ont été en hausse de 51 % par rapport à l’année précédente. 

Résultat, il y a aura plus de 110 000 résidents et résidentes à Saint-Laurent fin 2024, soit une hausse de 6000 depuis l’an dernier et même de 30 % de plus depuis 2006! 

Ces performances montrent que Saint-Laurent représente un attrait indéniable pour beaucoup d’individus et de familles. C’est important de faire des affaires dans un milieu qui se développe chaque année a rappelé le maire de Saint-Laurent. 

Alan DeSousa a finalement mentionné deux initiatives d’Excellence industrielle Saint-Laurent (EISL) pour renforcer l’attractivité du territoire : 

Le REM et le chantier sur Henri-Bourassa pour une meilleure mobilité durable 

Deux grands dossiers auront des répercussions importantes sur Saint-Laurent au chapitre de la mobilité durable : 

  1. L’arrivée du REM et la refonte des lignes d’autobus sur le territoire de Saint-Laurent 

En disposant de cinq stations, Saint-Laurent deviendra le cœur névralgique du REM, à l’intersection de tous les branchements. 

En outre, l’emplacement des cinq stations REM permettra le déploiement de quartiers qu’on appelle TOD – Transit Oriented Development. Ce sont des quartiers où l’architecture et l’organisation spatiale sont conçues pour que les résidents utilisent les transports en commun plutôt que la voiture pour leurs occupations quotidiennes. La planification en ce sens de l’avenir du Technoparc est déjà en cours et devrait réserver de belles améliorations de services pour les entreprises du secteur. 

  1. Le réaménagement du boulevard Henri-Bourassa

Cet autre vaste chantier, défini comme un « corridor de mobilité durable », s’étendra sur 18 kilomètres d’est en ouest, de l’autoroute 40 jusqu’au boulevard Lacordaire. 

Déjà commencé, la nouvelle configuration permettra aux populations de l’est et de l’ouest de Montréal de venir à Saint-Laurent avec plus de fluidité. 

En conclusion, le maire de Saint-Laurent a appelé les entreprises laurentiennes à se servir de ce milieu de vie qui est en train de changer et de se moduler aux valeurs et aux modes de vie du 21e siècle. 

Les retombées seront non seulement bénéfiques pour le secteur industriel, mais pour toute la communauté. 

La convergence de ces trois ingrédients, soit l’innovation, la mobilité durable et l’attractivité, forment la « recette Saint-Laurent » : 

« C’est ici que vous ferez vos meilleurs contacts, c’est ici que vous trouverez vos travailleurs ou vos contrats, c’est ici que vous trouverez tout ce dont votre famille a besoin. Saint-Laurent est encore plus prometteur que jamais avec tout ce qui s’en vient. Nous ne le répéterons jamais assez : Saint-Laurent, c’est ici que ça se passe! »

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