6 questions à Anne Girard, agente de communications sociales à Ville-Marie

Mis à jour le 12 novembre 2024
Temps de lecture : 2 min

Anne Girard habite ‒ et travaille depuis 3 ans ! ‒ dans Ville-Marie. Agente de communications sociales, c’est elle qui répond à vos questions et s’occupe de vous quand vous venez au comptoir du BAM, le Bureau Accès Montréal.

1. En quoi consiste ton métier ?

Principalement à répondre aux besoins des citoyen(ne)s en les informant, en les conseillant sur les démarches à suivre, en les aidant dans leurs demandes de service. Il y a aussi des suivis et des démarches administratives à effectuer tels que des encaissements (taxes, vignettes, permis, etc.).

2. Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail ?

La diversité des tâches, l’aide concrète et humaine que l’on peut apporter à la population, quel que soit le moyen de communication choisi, ainsi que la découverte et le suivi des différents projets menés par mes collègues à la culture, aux parcs, aux travaux publics, etc.

3. Te souviens-tu d’une anecdote touchante reliée à ton métier ?

Cet hiver, une dame est venue au BAM car elle était évincée de chez elle. J’ai écouté son histoire, elle était bouleversée et répétait sans cesse qu’elle avait honte. Je l’ai aidée à retrouver son calme et lui ai expliqué quelles étaient les étapes à venir concernant son éviction. Je lui ai aussi donné des informations sur les ressources offertes par le CLSC. Puis je l’ai encouragée à ne pas désespérer et lui ai dit qu’elle allait s’en sortir. Elle m’a remerciée pour mon écoute. Elle est revenue une ou deux fois : elle ne voulait parler qu’à moi. La dernière fois que je l’ai vue, elle avait trouvé un appartement et commençait un emploi le lendemain. Elle m’a remerciée encore une fois et m’a dit que mes encouragements avaient fait une différence dans sa vie. Nous étions au bord des larmes toutes les deux. J’étais très contente de savoir qu’un avenir meilleur s’annonçait pour elle. 

4. Tu t’es portée volontaire pendant la COVID-19…

Oui, pour l’aspect humain, comme on peut le deviner. Quand les besoins de première nécessité ne sont pas comblés, comment un être humain peut-il vivre et avoir de l’espoir ? Il faut apporter de l’aide quand on le peut. C’est ce que je fais quand, pour mon bénévolat, je vais au square Cabot ou à la place du Canada distribuer de la nourriture aux personnes vulnérables avec d’autres collègues.

5. Comment as-tu vécu cet engagement ?

Cette expérience humaine me permet de me sentir utile. Plusieurs usagers nous remercient, ils sont heureux que nous soyons là. Même si vous n’avez qu’une journée à donner, cela peut changer les choses.

6. Qu’aimes-tu dans ton quartier? Pourquoi l’as-tu choisi?

J’aime Ville-Marie car sa population est composite. De plus, c’est un arrondissement central, donc près de tout et dans lequel la culture est célébrée toute l’année par les Festivals, par la maison de la culture Janine-Sutto, les bibliothèques et les musées ainsi que les galeries d’art. J’aime aussi m’y promener car il grouille de vie. Maintenant, sur la rue Ontario, on trouve des commerces à dimension humaine tels que boulangeries, fromageries, boucheries. Et tant qu’à se donner l’eau à la bouche, il y a aussi une foule de restaurants aux saveurs du monde entier dans le Village et sur Saint-Denis dont je raffole.

Merci Anne!

Portrait publié dans le Bulletin de l’arrondissement de Ville-Marie - Été 2020.