6 questions à Flore, chargée de projet TI
Découvrez le parcours inspirant de Flore Banet-Rivet, une chargée de projet passionnée par les technologies de l’information et engagée dans l’amélioration des services publics à Montréal.
Qu’est-ce qui t’a attirée à postuler à la Ville et dans ton rôle ?
Ce qui m’a attiré à postuler à la Ville, c’est l’opportunité de contribuer à offrir des services plus rapides, performants et robustes pour la population. En tant que citoyenne de Montréal, je trouve motivant de pouvoir améliorer des aspects du quotidien des Montréalaises et Montréalais.
La diversité des projets à la Ville est également très stimulante. On peut travailler sur des projets touchant à la sécurité, aux infrastructures, à la gestion du territoire, ou encore aux espaces pour la vie comme le Biodôme et l’Insectarium. Cette diversité permet de toucher à plusieurs domaines différents au sein de la même organisation, ce que je trouve très enrichissant.
Qu’apprécies-tu le plus de ton quotidien à la Ville ?
Ce que j’apprécie le plus à la Ville de Montréal, ce sont mes collègues et les expertes, experts, avec qui je travaille. Ce sont des personnes compétentes, patientes, toujours prêtent à aider. Il y a une véritable culture de partage de l’information et de soutien mutuel. À l’intérieur de nos journées bien chargées, il y a un sentiment de bien-être et de collaboration. Tout le monde est motivé par le souci de la population et cela se ressent dans notre travail quotidien. Cette ambiance de travail et cette mission commune sont ce qui me fait rester à la Ville.
Quel est ton parcours académique et professionnel ?
Depuis mon enfance, j’ai été exposée aux ordinateurs grâce à un parent travaillant dans le jeu vidéo, ce qui a nourri mon intérêt pour les TI. J’ai fait une maîtrise en gestion de projet à l’UQAM, car organiser et travailler en équipe m’a toujours semblé naturel.
Après ma maîtrise en 2018, j’ai travaillé cinq ans dans le domaine financier comme chargée de projet et cheffe de mêlée (scrum master). À un moment donné, j’ai réfléchi à mes valeurs et à ce que je voulais dans mon travail quotidien. Travailler pour le secteur public, et particulièrement pour la Ville de Montréal, avait beaucoup de sens pour moi. Contribuer au bien-être des citoyennes et citoyens est très motivant et gratifiant, surtout en tant que fière Montréalaise.
À quoi ressemble une journée de travail typique ?
Il n’y a pas vraiment de journée typique dans la vie d’une chargée de projet, mais il y a tout de même un tronc commun. Le matin, je commence par prendre connaissance de mes courriels et des messages reçus en fin de journée précédente pour ajuster les réunions et les tâches de la journée. J’ai souvent des réunions avec mon équipe technique pour préciser les livrables du projet et résoudre les questions ou problèmes qui surgissent. Il y a aussi des réunions avec les parties prenantes selon les priorités du moment. Mon but est de maintenir une communication continue avec les parties prenantes pour leur donner de la visibilité sur l’avancement du projet et recueillir leurs rétroactions. Mon métier de chargée de projet consiste à planifier et organiser les livrables, coordonner avec les partenaires et équipes, et suivre l’avancement pour résoudre les problèmes.
Comment la Ville de Montréal favorise-t-elle l’innovation et la créativité dans ton domaine ?
La Ville de Montréal offre diverses formations et événements pour favoriser l’innovation et la créativité. Par exemple, il y a des journées comme l’Expo TI qui permettent de se tenir au courant des tendances et des bonnes pratiques. Il y a une bonne écoute de la direction pour répondre aux besoins de formation et de développement du personnel et la Ville met les ressources nécessaires à disposition pour soutenir l’innovation. L’important est de trouver un équilibre entre les investissements technologiques et les priorités citoyennes.
Quelles sont les principales qualités recherchées pour exercer ce métier selon toi ?
Pour être chargée de projet, il faut des connaissances en gestion de projet : planification, communication, gestion des risques, des échéanciers et des budgets. Les qualités humaines sont tout aussi cruciales. La curiosité, l’écoute et l’empathie sont essentielles pour comprendre les projets et les besoins des autres.
Il faut aussi s’adapter rapidement à différents contextes et interlocuteurs, et savoir vulgariser des concepts techniques pour des audiences non techniques. En résumé, les compétences en gestion de projet doivent être complétées par des habiletés relationnelles et une attitude positive et collaborative.
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