9 questions à Katerine Rowan, secrétaire d’arrondissement

Mis à jour le 21 novembre 2024
Temps de lecture : 3 min

Katerine est secrétaire d’arrondissement à Ville-Marie depuis 2019. Omniprésente derrière les processus légaux, demandes d’accès et dans toutes les séances du conseil d’arrondissement, cette avocate de formation est une véritable personne-ressource pour toutes les équipes de Ville-Marie.

1. En quoi consiste ton métier?

Globalement, je m’assure de la conformité des dossiers de tous types : dossiers contractuels et réglementaires, processus pour les octrois de contrats ou les adoptions réglementaires. De plus, je réponds aux questions de nature plus juridique et aux demandes d’accès aux documents. Je suis également présente à tous les conseils d’arrondissement, et j’ai un rôle administratif à y jouer en amont, pendant et après. 

2. Es-tu la seule personne qui occupe ce poste?

Oui, je suis la seule à l’arrondissement. Chaque arrondissement compte une personne assignée à ce poste ou un équivalent. Au-dessus de nous se trouve le greffier de la Ville. Mais je travaille en collaboration avec toutes les équipes, pour leur offrir du soutien ou pour les diriger au bon endroit. Et je peux toujours compter sur l’appui de ma propre équipe. 

3. Ton équipe? Tu as donc un poste de gestionnaire?

Oui. La partie gestion n’est pas prédominante dans mes tâches, mais mon équipe se compose de quatre personnes : une agente de recherche et trois analystes de dossiers. Je reçois également du soutien de la secrétaire de direction. L’équipe est tissée serrée et je suis vraiment reconnaissante du soutien que m’offrent tous les membres.

4. Quel est ton parcours?

Je suis avocate de formation. J’ai d’abord travaillé cinq ans en litige dans des cabinets d’avocats. Puis, j’ai travaillé dans d’autres arrondissements, entre autres comme secrétaire recherchiste. Quand j’ai vu le poste s’ouvrir à Ville-Marie, j’ai trouvé que c’était une occasion en or. 

5. Qu’est-ce qui t’attirait vers ce poste?

Pour moi, ce poste représentait la prochaine étape dans mon cheminement professionnel, une belle continuité. À Ville-Marie, en plus, j’étais sûre que ça allait regorger de dossiers intéressants. Je n’allais pas m’ennuyer, c’est certain!

6. Quelle partie préfères-tu dans ton travail?

La diversité. Ça bouge, je suis toujours en mouvement et mes journées passent en trois secondes. On pourrait penser qu’il s’agit d’un emploi où les tâches sont très restreintes, mais non : le nombre de sujets touchés est incroyable. Récemment, cela a fait officiellement un an que je suis à Ville-Marie, et je me considère en apprentissage continuel. 

7. À quoi ressemble une journée type?

Ça dépend du moment du mois, compte tenu du conseil d’arrondissement. Sinon, au quotidien, j’ai beaucoup de demandes d’accès à analyser, en plus des demandes plus ponctuelles, et je dois veiller au respect des délais pour la publications des avis publics. En parallèle, je réponds aux questions juridiques de mes collègues. Elles proviennent de partout et c’est très gratifiant, je me sens utile. Ce que l’on fait, mon équipe et moi, reflète en réalité tout ce que les équipes font.

8. Quels sont tes contacts avec les citoyen-ne-s?

En ce moment, je pose leurs questions lors du conseil d’arrondissement. Je n’ai donc pas nécessairement un contact direct avec les gens, à moins que leurs questions ne soient incomplètes et que je ne doive leur réécrire. Par contre, hors pandémie, on m’aurait également vue exercer mon rôle de secrétaire lors des consultations publiques. Sinon, je reçois parfois des appels qu’on m’achemine, par exemple s’ils se rapportent au conseil ou aux processus démocratiques.

9. Pourquoi les gens devraient-ils connaître ton métier?

Parce qu’on me voit dans toutes les webdiffusions en ce moment et que mon nom apparaît dans les avis publics que je publie : si les gens se demandent « c’est qui, elle? » (rires), je pense qu’il peut être intéressant de comprendre mon rôle. J’aime bien dire que le personnel du greffe se compose de « travailleur-euse-s de l’ombre ». Nous sommes derrière beaucoup de dossiers en soutien et si ceux-ci aboutissent, on ne pensera pas nécessairement que le greffe y aura joué un rôle.