9 questions à Maxime Narbonne, agent conseil en ressources humaines

Mis à jour le 9 juin 2022
Temps de lecture : 3 min

Depuis 2020, Maxime accompagne le personnel de Ville-Marie tout au long de son cycle de vie professionnel. Avec ses bons conseils et son implication dans plusieurs comités, il a su développer des liens de confiance, autant avec les employé-e-s que les gestionnaires.

En quoi consiste ton métier?

Je suis l’intervenant en ressources humaines pour la Direction du soutien administratif, la Direction de l’aménagement urbain et de la mobilité, la Direction de la culture, des sports, des loisirs et du développement social ainsi que pour la Division des communications et des relations avec la communauté. 

Plus précisément, j’accompagne les gestionnaires et les employé-e-s dans leurs différentes questions et besoins en matière de ressources humaines. Cela peut concerner les relations de travail, la dotation, de la rémunération, de la formation, du développement des compétences. On peut dire que je suis comme un généraliste. 

Combien êtes-vous dans ton équipe?

Nous sommes quinze personnes aux ressources humaines, qui avons chacun-e notre domaine d’expertise. Et, en tout, nous sommes sept conseillères et conseillers.

À quoi ressemblent tes tâches?

J’interviens auprès des employé-e-s ou des gestionnaires à différents moments et à différents niveaux, que ce soit pour répondre à leurs questions ou pour les outiller sur différents sujets en lien avec les ressources humaines, par exemple leurs conditions de travail, l’interprétation des conventions collectives, leur cheminement de carrière, ou encore, des situations vécues en milieu de travail.

Sinon, je m’occupe également du volet formation. Je peux guider les gestionnaires vers les formations appropriées pour le cheminement de carrière de leur équipe, ou encore, donner moi-même des formations. À titre d’exemple, une collègue et moi avons récemment formé les cadres, lors de leur embauche, sur la santé psychologique, le respect de la personne, l’équité, la diversité et l’inclusion, ainsi que le programme d’aide aux employé-e-s. Finalement, je suis également membre de plusieurs comités de travail.

Quels genres de comités?

Il existe à l’arrondissement plusieurs comités très intéressants, tels le comité santé mieux-être et le comité vert, par exemple. Pour ma part, je suis impliqué dans le comité d’accueil et d’intégration des employé-e-s, le comité de relations de travail, ainsi que le comité équité, diversité et inclusion, qui me rejoint tout particulièrement. Ce dernier compte 20 membres et sa mission est de proposer des priorités d’actions pour favoriser l’inclusion et lutter contre toute forme de discrimination. On échange, on participe à des ateliers et à des discussions. C’est un groupe très passionné, avec une super dynamique.

Quel est ton parcours?

J’ai obtenu un baccalauréat en relations industrielles à l’Université de Montréal. J’ai commencé ma carrière dans une agence de vin nationale, où je gérais à moi seul l’entièreté du département des ressources humaines. C’est au mois de juin 2020, en plein cœur de la pandémie, que je suis entré à Ville-Marie. Tout le monde était en télétravail, ça a été assez particulier comme adaptation, mais j’ai été très bien accueilli. Je suis resté jusqu’en novembre 2021, puis j’ai effectué  un remplacement pour les ressources humaines de la Ville de Montréal, auprès du Service de l’environnement, avant de revenir définitivement à Ville-Marie en mars dernier.

Qu’est-ce qui t’attirait dans le poste à Ville-Marie?

J’ai habité un an au centre-ville et j’y ai toujours travaillé. Ça m’est donc très familier et j’ai l’impression d’être au cœur de l’action. C’est un arrondissement qui développe beaucoup de projets innovants et c’est stimulant comme environnement de travail.

Pourquoi as-tu choisi ce métier?

D’abord, parce que les ressources humaines touchent à énormément de volets et permettent d’avoir une vue d’ensemble sur tout ce qui se passe dans l’organisation. Ensuite, pour le volet interpersonnel : c’est un rôle qui te permet de côtoyer tant des gestionnaires que du personnel, donc inévitablement, il y a des liens qui se créent. Finalement, je trouvais intéressant d’occuper un métier qui me donne l’occasion de me mettre en mode résolution de problème et de faire des recherches.

Quelle partie de ton travail préfères-tu?

Développer des liens de confiance avec différentes personnes et collaborer. J’aime également être amené à trouver des solutions, des réponses aux questions. C’est satisfaisant de ressentir que tu as aidé quelqu’un dans ta journée. Et notre clientèle, ce sont les employé-e-s, donc c’est d’autant plus valorisant de sentir que j’ai aidé un-e collègue à atteindre un certain objectif.

Pourquoi les gens devraient-ils connaître ton métier?

Parce qu’aux ressources humaines, on assiste au cycle de vie complet d’un-e employé-e. Dès son embauche, on s’assure de son accueil et de son intégration, puis on est là tout au long de sa carrière professionnelle pour l’aider à cheminer et à développer ses compétences. Finalement, on l’accompagne à son départ à la retraite. On travaille avec et pour nos collègues, on est là pour leur bien-être et pour leur rendre service. Par la suite, ces mêmes personnes rendent à leur tour service à la communauté, dans leur domaine d’expertise. Je suis donc indirectement lié aux citoyen-ne-s!