Aimée Evouna, une communicatrice au service de la diversité

Mis à jour le 15 février 2024
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Son rêve était de travailler dans le domaine des communications et c’est en immigrant au Québec, il y a près de 10 ans, qu’il s’est concrétisé. Chargée de communication à l’arrondissement du Sud-Ouest, Aimée Evouna nous partage sa passion pour son métier.

« J’habitais à Paris et c’est en regardant un reportage à la télévision sur les possibilités d’immigration au Québec que j’ai décidé de m’installer ici. Je possède deux maîtrises, l’une en administration des affaires en marketing et publicité et l’autre en marketing et commerce. Je n’arrivais pas à trouver de travail en France, alors j’ai décidé de tenter ma chance au Québec », explique notre collègue. 

C’est à Trois-Rivières que l’aventure débute. Elle apprécie grandement son stage à l’organisme d’échange de services l’Accorderie. Aimée est bien accueillie et s’intègre bien dans son nouveau milieu de vie, malgré les différences culturelles. « Je suis repartie en France à la fin de mon stage. Moins d’un an plus tard, je suis revenue dans cette charmante ville pour occuper le poste d’agente de communication et d’édimestre pour le diocèse de Trois-Rivières ».

Durant cette période, elle fonde, en compagnie de six personnes, un organisme à but non lucratif ayant pour objectif de donner des conseils aux nouveaux arrivants afin de faciliter leur processus d’intégration. L’organisme Valeurs ajoutées Centre-du-Québec et Mauricie (VACEM) a pour mission d’assurer le succès de l’immigration, tant pour les immigrantes et immigrantes que pour la communauté d’accueil. Elle s’y impliquera de 2016 à 2020. 

Par la suite, elle occupe des postes en communication au sein d’une organisation spécialisée en bâtiments durables et dans un organisme venant en aide aux nouveaux immigrantes et immigrants à Montréal. 

Celle qui désire évoluer au sein de la fonction publique arrive à l’arrondissement du Sud-Ouest en 2021. « À titre de chargée de communication, je suis très choyée. Mes tâches sont grandement diversifiées et c’est ce que j’apprécie. À l’interne, j’exerce mon rôle-conseil auprès de la Direction de la culture, des sports et loisirs et du développement social. Ensemble, nous développons des plans de communication stratégiques, des outils d’information et de promotion afin de faire connaître nos services à la population. » 

La gestion des demandes média font partie intégrante de son quotidien, de même que la création de contenus pour les médias sociaux. Elle coordonne la production de vidéos, organise des événements et rédige des allocutions, des communiqués de presse, des textes pour les infolettres internes et externes de l’arrondissement, et le site Internet.

Parmi les projets dont elle est fière, elle mentionne le concert de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) au parc Angrignon. « Cet événement de 2022 regroupait des personnes des services centraux de la Ville de Montréal, de l’OSM, notre équipe des sports et loisirs, et j’assurais le volet communicationnel. Une vaste campagne de promotion avait été organisée. Ce fut un grand succès car 10 000 mélomanes ont assisté au concert. » 

Ayant à cœur l’intégration de toutes et tous, Aimée a suivi une formation offerte par la Ville pour prendre en compte les besoins des groupes vulnérables, sous-représentés ou pouvant faire l’objet d’exclusion.  

L’analyse différenciée selon les sexes et plus (ADS+) permet de réfléchir à l’effet des politiques et programmes publics sur la qualité de vie et l’inclusion. Qu’on soit un homme ou une femme, en prenant en considération toutes les personnes qui peuvent subir d’autres formes de discrimination, selon leur sexe, leur âge, leur condition socioéconomique, leur origine ethnoculturelle, leur handicap ou encore leur orientation sexuelle. 

« Dans mon travail, je veille à ce que les projets que nous mettons en place soient inclusifs. Faisant partie des minorités visibles, je suis persuadée que la diversité et l’inclusion constituent une véritable richesse pour notre communauté. Je suis d’avis que l’ouverture au dialogue est la clé pour une meilleure compréhension de l’autre. Parfois, le simple fait de poser des questions lors d’une conversation nous amène à mieux saisir la manière de penser de chaque individu. Ces façons de faire au quotidien peuvent avoir des répercussions positives dans notre vie professionnelle et personnelle. La communication demeure le premier pas vers l’équité », termine la chargée de communication.