Collection d’œuvres d’art du Sud-Ouest
La collection d’œuvres d’art de l’Arrondissement du Sud-Ouest a été créée en 2019 afin de mettre en valeur les créations d’artistes professionnels de son territoire, en plus de fonder son propre patrimoine artistique.
Les œuvres acquises sont installées dans les espaces publics et administratifs de l’arrondissement afin de favoriser leur diffusion auprès de la population et des employées et employés de façon quotidienne.
Karen Elaine Spencer
Movin’ the charter – femmes/hommes (traversant Saint-Jacques, coin Atwater)
Impression numérique à jet d’encre
2019
L’artiste se sert des mots dans sa pratique depuis deux décennies, tant à l’oral qu’à l’écrit, comme vecteur d’exploration artistique et de diffusion. Sa recherche se déploie entre un intérêt pour les codes, ou le lisible, et la tentative toujours vaine de transmettre, de livrer un message. Prenant la Charte des droits et libertés de la personne comme source du texte transcrit, elle peint chaque lettre à la main sur le contreplaqué, en ôtant la ponctuation, afin d’apporter une valeur égale à chaque mot. De ce processus de reconstruction de la prose, résulte un rythme visuel.
Le texte choisi fut ajouté à la charte par madame la députée Christine Saint-Pierre en 2008 : Les droits et libertés énoncés dans la présente Charte sont garantis également aux femmes et aux hommes.
Œuvre installée au 815, rue Bel-Air (devant la salle du conseil d’arrondissement)
Acquisition en 2019
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Julianna Joos
J’ai une ville
Eau-forte et aquatinte
2016
Julianna Joos travaille principalement l’eau-forte, le bois-gravé et le numérique. En 40 ans de pratique, son travail a été diffusé dans plus de 200 expositions internationales, dont plus d’une vingtaine expositions solos.
J’ai une ville est une eau-forte sur Montréal. Les quatre panneaux sont réunis autour d’une grande tache d’aquatinte, dont la forme est celle du Mont-Royal, le cœur. Le ciel pourpre, parsemé d’étoiles, surplombe les quartiers et les rues qu’on devine. Cette œuvre représente la vision de Montréal de l’artiste, ville qu’elle associe avec l’hiver et les longues nuits sombres lorsque tout redevient calme.
Œuvre installée à la bibliothèque Réjean-Ducharme, espace de travail de la section adulte.
Acquisition en 2019
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Anne Massicotte
Un train l’hiver (série Les Riverains)
Acrylique, encre, photocopie sur bois
2014
Peintre et sculpteure dont l’atelier est situé à Pointe-Saint-Charles, Anne Massicotte a une quarantaine d’expositions individuelles et collectives tant au Québec qu’à l’étranger à son actif.
Pour l’artiste, l’art est intimement lié à la problématique de l’homme face à ses choix sur l’environnement et son implication sociale. C’est à partir du monde animal, vecteur d’informations pour l’homme, qu’elle puise son inspiration. Depuis 2009, sa recherche vise à mettre en valeur les rives de certains arrondissements à Montréal et ses riverains.
Le tableau Un train l’hiver est tiré d’une installation de sept tableaux qui parcourent les quartiers riverains du canal de Lachine. Les photos proviennent de sa recherche sur terre comme sur l’eau, et des archives nationales du Québec.
Œuvre installée à la bibliothèque Marie-Uguay, près de l’ascenseur au rez-de-chaussé.
Acquisition 2019
Guillaume La Brie
Tête de cariatide pouvant s’autodétruire
Photomontage à tirage unique encadré
2020
La pratique artistique de Guillaume La Brie est principalement motivée par le désir de déstabiliser l’articulation normale d’une exposition. Il est souvent question d’inventer des contextes où l’espace et son travail entrent dans une relation de symbiose, comme de modifier les propriétés de certains objets afin qu’ils acquièrent une présence inattendue. Son intention est toujours d’engendrer une dynamique peu commune entre ce qui est exposé et le contexte d’observation. Ses sculptures et installations se positionnent comme une solution physique à un désordre qu’il instaure.
Appuyé régulièrement par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, le travail de Guillaume La Brie a été exposé dans plusieurs centres d’artistes et musées.
Acquisition en 2020
Œuvre installée à la bibliothèque Saint-Charles, section jeunesse.
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Ariane Valade
Les Bleus I, II et IV
Monotype sur soie, transposé sur papier et cyanotype
2018
Artiste textile et costumière, Ariane Valade explore avec ses œuvres les possibilités qu’offre la matière textile par superpositions, répétitions et collage. À partir de techniques propres à la fibre, elle expérimente différents détournements pour concevoir des pièces intuitives où elle prend plaisir à se laisser surprendre par les impressions imparfaites, les «erreurs» de teinture, les tissus qui tombent autrement que ce qu’elle avait planifié. Par son attrait pour l’élaboration de motifs, Ariane Valade cherche l’irrégularité et la sensibilité du travail fait à la main. Il en résulte une certaine délicatesse, un jeu de nuances et de textures aux allures parfois maladroites, mais toujours réalisées avec une attention particulière aux détails.
Cette série a été réalisée au Centre Design et Impression Textile dans le quartier Saint-Henri.
Acquisition en 2020
Œuvre installée à la bibliothèque Saint-Henri, près de la salle d’activité.
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Caroline Ariane Bergeron
Textile sans titre 4
Dactylographie sur papier japonais Gampi Udaba
2019
Textile sans titre 4 s’inscrit dans un corpus d’œuvres imprimées inspirées de l’étymologie commune des mots texte et textile, du latin textilis : tissé. La lettre i majuscule est imprimée à répétition et forme des motifs évoquant les fils de chaîne et de trame d’un tissage. I, qui signifie aussi je, moi, en anglais, ramène à soi et au geste individuel au centre de l’acte de création. Cette recherche vise aussi à créer un rapprochement entre des travaux manuels anciens traditionnellement exécutés par des femmes, soit le tissage et la dactylographie. Cette série d’œuvres crée un lien significatif entre le travail des fibres, l’art imprimé, et l’objet, trois approches centrales dans l’œuvre de Caroline Ariane Bergeron.
Artiste interdisciplinaire, Caroline Ariane Bergeron travaille avec des techniques traditionnelles des métiers d’art telles la construction textile, la reliure et la céramique. À travers la sculpture, l’installation, l’art imprimé et le livre d’artiste, elle élabore un corpus d’œuvres portant sur le langage, la matière et l’intimité. Elle préconise des méthodes de travail lentes, les technologies analogiques et une élaboration consciencieuse, à l’opposé d’un rythme accéléré prescrit par l’idéologie de croissance de la vie d’aujourd’hui.
Acquisition en 2020
Œuvre installée à la bibliothèque Réjean-Ducharme, section adulte.
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Amélie Jodoin
Birdie
Acrylique sur toile
2018
Diplômé en arts visuels et médiatiques de l’UQAM et récipiendaire d’une Bourse Recherche, création et exploration du Conseil des arts et des lettres du Québec, Amélie Jodoin compte plus d’une dizaine d’expositions à son actif.
En posant un regard amusé sur son environnement, l’artiste s’intéresse à la modification, la transformation d’images existantes ainsi qu’aux qualités picturales de son environnement : couleurs, compositions, textures. Par le médium de la peinture, Amélie Jodoin crée des tableaux polychromes aux univers ludiques et énigmatiques desquels se dégage une certaine trame narrative. L’artiste souhaite déclencher l’étonnement et la surprise chez le spectateur via la métamorphose des paysages où des objets anodins du quotidien y sont glissés de façon imprévue, à la manière de l’art in situ.
Acquisition en 2020
Œuvre installée à la bibliothèque Réjean-Ducharme, salle d’activité.
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Amélie Jodoin
Un sujet épineux
Acrylique sur toile
2019
Acquisition en 2020.
Œuvre installée à la bibliothèque Réjean-Ducharme, salle d’activité.
Maryam Lolo
Forger
Édition 2/10
Impression au jet d’encre sur Premium Luster Papier Photo 260 collée sur panneau de mousse sans acide
2019
Maryam Loloest une photographe professionnelle Irano-Canadienne basée à Montréal. Dans sa photographie, elle désire représenter l’humain et sa réalité. Graduée avec honneurs du Collège Dawson en photographie commerciale, elle s’est depuis concentrée vers le portrait.
Dans cette photographie intitulée Forger, Yvan pose à côté de son enclume et de son fidèle marteau qu’il a forgé lui-même, un outil indispensable à ses fonctions. Forger, de la série Les Travailleurs du Sud-Ouest, met l’emphase sur un métier presqu’oublié, mais gardé en vie par Les Forges de Montréal et ses maîtres. Grâce aux efforts communs, ils ont su maintenir la tradition du métier de forgeron et le patrimoine culturel des forges de Pointe-Saint-Charles.
Acquisition en 2021
Œuvre installée dans la Fabricathèque de la bibliothèque Saint-Henri.
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Karilee Fuglem
Studio Light (Ville-Émard, 2019-07-02, 18 h 14)
Édition 1/3
Impression au jet d’encre sur papier archive
2019
Originaire de la Colombie-Britannique, Karilee Fuglem vit et travaille à Montréal depuis 1989. Son travail a été largement exposé et fait partie de collections privées et publiques. Elle est représentée par la galerie Pierre-François Ouellette art contemporain à Montréal.
Studio Light (Ville-Émard, 2019-07-02, 18 h 14) fait partie d’une série de photos Studio Light réalisées durant ses journées de création. « Dans mon atelier, je travaille à la lumière du jour. Parfois je remarque quelque chose que le soleil fait, comme la disparition soudaine de cette bande enroulée de matériau transparent, à l’exception d’un motif brillant autour d’elle. Dans cette série en cours, j’essaie de capturer ces moments fugaces rapidement, pour tenir immobile la journée en constante évolution. Au fil du temps, ces images s’éloignent de leurs origines, tout en retenant le fait d’avoir été vues. »
Acquisition en 2021
Œuvre installée à la bibliothèque Saint-Henri, près de la salle d’activité.
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Philippe Allard
Progression initiatique
Acrylique gravé et attaches de pain récupérées
2020
Philippe Allard vit et travaille à Montréal. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions au Canada, en France, au Portugal, au Maroc et en Corée du sud. Notons celles présentées à la Fonderie Darling, à Dare-dare, au Confederation Centre de Charlottetown, ainsi qu’au Musée d’art de Joliette.
Progression Initiatique traite de l’immensité du problème des matières résiduelles de plastique à laquelle notre société fait face. Les attaches de pain qui sillonnent la composition sont non sans rappeler le cycle de création des mandalas éphémères des moines bouddhistes, d’où la provenance de son titre.
Acquisition en 2021
Œuvre installée dans la Fabricathèque de la bibliothèque Saint-Henri.
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Douglas Scholes
Le flâneur: (re)marquer - Passages à travers le temps
Édition 1/3
Photographie imprimée sur le papier Hahnemühle Photo Rag 308
2017
Le projet Le Flâneur : (re) marquer abordait le canal de Lachine comme une entité, vue à travers les yeux et les actions du Flâneur, un personnage créé par l’artiste, qui a effectué une série de promenades et d’interventions le long du canal de Lachine, comme une réponse à l’environnement, à l’histoire et aux réalités actuelles et imaginées du canal.
L’oeuvre ci-contre capte un moment particulier dans le temps. Le flâneur, conscient des changements d’infrastructure imminents de l’échangeur Turcot, réfléchit à la présence monumentale de la conception » futuriste » autrefois vantée, mais détériorée, au moment de sa transformation en structures nouvellement construites qui ont été achevées en 2022.
Diplômé de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université du Lethbridge, Scholes a été exposé au Canada, aux États-Unis et en Europe. Dans ses oeuvres, Scholes est un personnage qui actualise les espaces oubliés et les actions invisibles tout en errant dans des paysages urbains, ruraux, naturels et construits par nécessité. L’artiste vit dans le quartier montréalais de Saint-Henri et est représenté par la galerie Robertson Arès à Montréal.
Acquisition en 2022
Œuvre installée à la bibliothèque Saint-Henri
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Andrea Szilasi
0 (zéro)
Impression à jet d’encre sur papier Hahnemühle Agave
2023
La photographie provient d’une nouvelle série, Stop motion (2023), qui est le résultat d’une phase de production intensive au cours de laquelle l’artiste a travaillé dans un nouveau studio dans le Sud-Ouest, déclenchant une période d’adaptation et de réinvention artistique et personnelle radicalement nouvelle dans sa pratique.
Le travail d’Andrea Szilasi examine la nature du médium photographique et la représentation du corps humain à travers cet instrument. Szilasi utilise ici le mouvement et la pause afin de créer une ambiance qui capte l’attention du spectateur de manière hypnotique.
Artiste québécoise majeure, Szilasi a participé depuis les années 1990 à de nombreuses expositions individuelles et collectives dans des musées, des centres d’artistes et des galeries privées au Canada, aux États-Unis, au Mexique et en Europe. Ses œuvres font partie de collections importantes, notamment celles du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée national des beaux-arts du Québec. Le travail de Szilasi a été présenté dans plusieurs publications, notamment Femmes artistes du XXe siècle au Québec, publié par le Musée national des beaux-arts du Québec et le Musée virtuel de la photographie québécoise, publié par Vox Populi. Andrea Szilasi est représenté par la galerie McBride Contemporain.
Acquisition en 2023
Œuvre installée au Centre Gadbois
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