Découvrez le travail de notre conseiller en développement communautaire

Mis à jour le 8 juin 2022
Temps de lecture : 3 min

Soutenir les organismes communautaires qui offrent des services importants à notre population est l’une des principales fonctions accomplies par notre conseiller en développement communautaire, Maurice Casaubon.

Enthousiaste et souriant, il est heureux de contribuer au développement d’initiatives locales qui permettent d’améliorer la qualité de vie de nos quartiers.

Au cours d’une semaine, il assiste à des rencontres avec les Tables de concertation de quartier, et siège en tant que personne-ressource sur plusieurs comités et certains conseils d’administration. Durant l’année, M. Casaubon peut participer à plus d’une cinquantaine de comités locaux et régionaux dans différentes sphères d’activité telles que : la sécurité alimentaire,  l’aménagement, les assemblées générales régulières (AGR) et les assemblées générales annuelles (AGA) de la plupart des Tables, des projets spéciaux comme la Revitalisation urbaine intégrée (RUI), le financement du Plan de développement urbain économique et social (PDUES), la participation à différents comités de réflexion concernant le développement communautaire, etc. « En collaboration avec nos partenaires et mes collègues, nous unissons nos expertises afin de trouver des solutions à des problématiques sensibles dans chacun de nos milieux. »

Lors de la période des appels de projet, il apporte son soutien aux organismes du territoire.
« J’analyse les demandes de subvention ainsi que les rapports d’étape et finaux. J’effectue des suivis et des recommandations auprès de nos partenaires en fonction des besoins, des priorités et des fonds disponibles. Ma collègue Lara Cardenas et moi-même y consacrons une bonne partie de notre temps! Par la suite, un comité de sélection est établi et les grilles d’évaluation sont ajustées », dit-il.

En raison de la pandémie, les deux dernières années ont été particulièrement difficiles pour nos organismes communautaires qui ont répondu de façon exemplaire durant de longs mois. Un surplus de 300 000 $ de l’Arrondissement en avril 2020 a permis d’apporter un précieux coup de main à des organismes qui œuvrent en sécurité alimentaire dans nos quatre quartiers. « À titre d’exemple, ce financement a permis la consolidation de l’Épicentre Saint-Henri (achat et installation d’une chambre froide). Cet organisme, comme ceux des autres quartiers, répond à un besoin essentiel en offrant des légumes et des fruits frais à prix abordables. Dans ce secteur où l’on constate un désert alimentaire, cette aide est plus que bienvenue », ajoute M. Casaubon.

Ce conseiller en développement communautaire affirme avec fierté que les Tables de concertation du Sud-Ouest connaissent très bien les réalités de leur territoire. Il souligne qu’il apprécie « grandement les liens qui se sont développés au cours des années avec les  partenaires qui siègent sur ces Tables ».

Il confie que sa fonction lui permet d’accomplir des tâches variées, ce qui lui plaît énormément. Humaniste et père de trois enfants, il croit qu’il est important que nos politiques et nos actions doivent permettre à tous les individus de s’épanouir et de réaliser leur plein potentiel.

Et quel est le projet dont il est le plus fier? Le Système alimentaire local solidaire et autonome dans les quatre quartiers du Sud-Ouest (SALSA). Des organismes bien implantés dans leur secteur ont pu consolider leurs actions afin de bonifier leurs interventions en sécurité alimentaire. « Que ce soit au niveau de leur approvisionnement en fruits et légumes frais et locaux, de la conservation des aliments, de leur transformation et de leur vente, de la livraison, etc.  ils continuent de faire des pas de géants. Nos partenaires travaillent aussi très fort afin d’éviter le gaspillage alimentaire ».

Il termine en mentionnant qu’il y a beaucoup d’opportunités de développement dans le secteur des Îlots Saint-Martin, dans la Petite-Bourgogne. « Les divers comités de citoyens et de quartier ont généré une mobilisation impressionnante que je n’ai jamais vue. Des locaux se libèrent, des demandes de financement sont acceptées, la concertation et la collaboration ont permis aux intervenantes et intervenants du quartier d’avoir de beaux projets en partenariat avec la communauté. Le travail de concertation s’anime et nous sommes très enthousiastes des initiatives qui se concrétisent peu à peu! Le “timing” est là, il faudra par contre bien planifier les étapes, impliquer un grand nombre de citoyennes et citoyens et arrimer nos actions avec les acteurs et actrices du milieu », mentionne le conseiller.