Œuvre de Philippe Allard, 2020

Parc Atwater-Saint-Charles

Considérée comme un écosystème à part entière, la canopée peut se révéler particulièrement riche en biodiversité et en productivité biologique. Philippe Allard traduit cette strate sylvestre par des caisses de lait, un de ses objets de prédilection, dont les parois parsemées de trous filtrent la lumière à la manière du feuillage en poursuivant les fluctuations de la lumière du jour pour se déployer au sol.

Œuvre de Guillaume La Brie, 2020

Square Sir-George-Étienne-Cartier

Installée sur le haut d’une souche d’arbre comme si elle venait prendre la place de ses repousses, l’œuvre forme une sorte de bouquet d’objets où l’imaginaire se confronte au réel. Il est question de représenter les choses que l’on retrouve de manière très anodine dans le parc, mais dans une esthétique qui fait ressortir leur potentiel onirique. L’arbuste apparaît donc sous une forme schématique comme s’il sortait d’un jeu vidéo et le panneau de signalisation n’indique plus de consigne et devient un nuage qui se découpe en contraste avec le ciel. Pour sa part, la caisse de transport non ouverte évoque le troisième élément sans le nommer, comme pour réitérer l’idée qu’il faut user de son imagination pour le définir.

Oeuvre de Dominic Papillon, 2012

Parc des Corroyeurs

Le terme laudativement  est un néologisme dérivé du mot laudatif qui signifie louer quelque chose ou faire un éloge. La forme et les motifs de l’oeuvre s’inspirent du style Roccoco et de la fantaisie de ses lignes courbe.

Oeuvre de Luce Pelletier, 2023

Square Saint-Patrick

À la cime de l’arbre, feuilles et poissons suivent la danse rassembleuse du vent. L’œuvre Tourbillon exprime la vitalité de la nature et ses écosystèmes qui relient tous les êtres vivants. Les créations artistiques de Luce Pelletier tendent à magnifier la nature tout en rappelant l’équilibre fragile de cet avenir que nous sommes.

Oeuvres de Glen Lemesurier

Parc Gédéon-de-Catalogne

«Ces trois sculptures sont emblématiques des quartiers populaires de Saint-Henri et de Lachine ainsi que des canaux qui les bordent. Pièces de machines, hélices, chaînes de bateaux, turbines, sont autant de pièces assemblées pour personnifier la vie des travailleurs de ces usines. Je suis honoré de représenter le quartier Saint-Henri à travers mes œuvres d’art et j’espère qu’elles toucheront une corde historique dans le cœur de chacun.» - Glen Lemesurier

Pour Jacques Cousteau, 2020

«Un assemblage de composants marins et d’hélices en laiton qui évoquent les recherches sous-marines du premier biologiste marin français Jacques Cousteau. La sculpture fabrique un assemblage d’acier artistique et imaginatif qui reflète les premiers ouvriers de Saint Henri qui faisaient face au canal et qui vivaient avec un cours d’eau à leur porte. Comme Cousteau, ces gens ont observé les premiers transports à travers le trafic nautique sur les canaux et ont regardé les écluses s’ouvrir et se fermer. La sculpture se présente comme une sentinelle de cette époque. Il fait face au canal et aux premières usines de la rue St Patrick de l’autre côté.» - Glen Lemesurier

Sorcière des mers, 2021

«Ici, avec une chaîne de navigation de plaisance et des turbines de bateaux Lakeshore, j’ai fabriqué l’archétype féminin mythologique de la Sorcière des mers. La composition personnifie une grande silhouette inquiétante avec des chaînes emblématique conçues comme des algues mouillées tombant de sa taille. La sculpture est placée face au canal et marie le parc avec la voie navigable.» - Glen Lemesurier

Centaure de Saint Henri, 2023

«Cette sculpture est une fabrication d’un centaure d’eau avec des composants provenant des usines du début du 19e siècle. Le centaure possède une qualité protectrice puisqu’il est comme une figure de proue guidant le quartier Saint Henri vers le canal. Son trident se dresse comme une puissante sentinelle entre le quartier et le cours d’eau, reliant les premières maisons ouvrières de Saint Henri au canal où son regard pénétrant le fixe.» - Glen Lemesurier