Gestion différenciée dans Ville-Marie : pour des espaces verts biodiversifiés

Mis à jour le 4 mai 2023
Temps de lecture : 2 min

La gestion différenciée est une façon innovante et plus respectueuse de la nature pour entretenir les terrains publics. Ville-Marie a notamment choisi de réduire la fréquence de la tonte du gazon à certains endroits ciblés afin de favoriser la biodiversité.

Ça consiste en quoi?

En fait, il s’agit de donner plus d’espace à une flore et une faune qui cohabitent naturellement.  Cela permet à la couverture végétale de se diversifier, d’éloigner les insectes ravageurs, d’attirer les pollinisateurs, d’apporter une saine compétition aux plantes envahissantes, de réduire le temps dédié à l’entretien et les émissions de gaz à effet de serre par la réduction de l’utilisation d’appareils motorisés. La méthode vise à atteindre un équilibre biologique avec le moins d’interventions humaines possibles, telles que l’arrosage, le fauchage et la tonte, ainsi que l’usage d’engrais, de pesticides et de désherbant.

L’entretien habituel des aires gazonnées qui consiste en une tonte courte et régulière entraîne un appauvrissement de la diversité des espèces et favorise la présence de plantes indésirables comme l’herbe à poux. En réduisant la fréquence de la tonte du gazon, on favorise la diversité biologique, en plus d’améliorer la qualité du paysage et la santé des espaces verts. L’herbe plus longue attire plus d’espèces de plantes, de fleurs et d’insectes pollinisateurs, ce qui rend le milieu plus résistant..

La gestion différenciée consiste également à choisir, lorsque c’est approprié, des essences locales qui s’adaptent spécifiquement au sol et aux changements climatiques. 

La gestion différenciée dans Ville-Marie

Vous avez remarqué certains endroits qui semblent laissés à eux-mêmes, un peu plus « sauvages », vous saurez donc qu’il ne s’agit pas des parcelles oubliées par nos équipes, mais plutôt des endroits que nous voulons préserver en établissant une meilleure biodiversité.

Les lieux sont déterminés par nos équipes d’après les observations des écosystèmes, de l’exposition au vent et au soleil, de l’apport en eau de pluie, ainsi que des usages faits par les citoyennes et citoyens. Ce sont souvent des lieux moins fréquentés où les sols sont plus fragiles.

Où?

Nos équipes testent la méthode dans les endroits suivants. Notez que l’ensemble des lieux ne sont pas nécessairement en gestion différenciée. Il peut s’agir de zones bien spécifiques. 

  • abords de l’autoroute Ville-Marie
  • abords de la tête du pont Jacques-Cartier
  • Champs-de-Mars
  • échangeur de l’avenue des Pins
  • mont Royal
  • parc Bellerive
  • parc des Faubourgs
  • parc des Royaux
  • piste cyclable de la rue Notre-Dame Est
  • piste cyclable de l’avenue Pierre-Dupuy
  • rue Malo
  • terrasse Thomas-Valin
  • terre-plein du boulevard René-Lévesque Est
  • terre-plein du chemin de la Côte-des-Neiges

 

Pour une transition écologique et une meilleure adaptation

La gestion différenciée s’inscrit dans le mouvement de la transition écologique et permet une meilleure adaptation de notre territoire aux changements climatiques. Elle témoigne de l’importance qu’accorde la Ville de Montréal et l’arrondissement de Ville-Marie à la nature en ville, ainsi qu’au maintien et à la diversification de la biodiversité. Cette nouvelle approche est doublement avantageuse, puisqu’elle répond à des préoccupations tant écologiques que climatiques.

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