Le musée à ciel ouvert qu’est RDP-PAT

Mis à jour le 6 novembre 2023
Temps de lecture : 4 min

Montréal est reconnue pour l’intégration de l’art au sein des paysages urbains des quartiers. On peut ainsi dire que la métropole est un véritable musée à ciel ouvert, et RDP-PAT n’en fait pas exception.

Découvrez ces œuvres et expositions extérieures qui animent et colorent l’arrondissement.

Ici avant, ensuite et maintenant 

À la place du Village-de-la-Pointe-aux-Trembles

L’artiste Éric Cardinal a réalisé une oeuvre d’art public Ici avant, ensuite et maintenant implantée à l’entrée de la place du Village-de-la-Pointe-aux-Trembles. Elle s’inspire des particularités architecturales, historiques, géographiques, archéologiques et identitaires du Vieux-Pointe-aux-Trembles. Cette oeuvre a été choisie grâce à un concours d’art public organisé en collaboration avec le Bureau d’art public de la Ville de Montréal.

Le marbre

Au parc Clémentine-De La Rousselière à Pointe-aux-Trembles

Le marbre est une murale produite par MU et réalisée par William Patrick et Adam Sajkowski sur l’abri d’annonceur du terrain de baseball du Parc Clémentine-De La Rousselière. Elle témoigne de l’ambiance survoltée qui s’empare du lieu lors des matchs de baseball et devient une signature pour ce parc très fréquenté! Ce projet produit par MU s’est concrétisé grâce au soutien financier de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles et de Benjamin Moore.

Le meilleur des mondes nouveaux

Au 7801, rue Jacques-Rousseau à Rivière-des-Prairies

Réalisée par l’artiste montréalais Carlito Dalceggio, l’œuvre est située aux habitations Marie-Victorin. Le choix de cet artiste s’imposait par son iconographie universelle, ludique et colorée; son ouverture et son approche inclusive ainsi que les thématiques qui lui sont chères : l’harmonie entre les peuples et la paix. L’artiste a d’ailleurs été inspiré par le 50e anniversaire du discours I have a dream prononcé par Martin Luther King le 28 août 1963. Dans le cadre de ce projet, des ateliers jeunesse d’art mural ont également été offerts à une trentaine de jeunes des habitations Marie-Victorin en partenariat avec le Centre de promotion communautaire Le Phare. Sous la supervision d’Arnaud Grégoire, médiateur culturel de MU, les jeunes ont réalisé leur propre murale au cœur de leur milieu de vie. Ce projet réalisé par MU s’est concrétisé grâce au financement de l’Office municipal d’habitation de Montréal, de la Ville de Montréal, de l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, de TELUS investissement communautaire et de Benjamin Moore.

Migration

Au parc Saint-Jean-Baptiste à Pointe-aux-Trembles

Migration est un triptyque de murales situé au parc Saint-Jean-Baptiste, produit par MU et réalisé par l’artiste Bryan Beyung. L’œuvre fait un clin d’œil à l’ancien odonyme du boulevard Saint-Jean-Baptiste autrefois nommé « La route des rivières » en plus de souligner la place prépondérante des espaces verts et bleus dans l’arrondissement. Ce projet conçu et réalisé par MU s’est concrétisé grâce l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, la Ville de Montréal, Benjamin Moore, de même que la collaboration de l’Office municipal d’habitation de Montréal afin d’offrir des ateliers d’art mural à des adolescents des habitations Séguin au printemps 2015.

Pécheur ou l’homme poisson

À la maison Pierre-Chartrand à Rivière-des-Prairies

L’artiste a réalisé deux œuvres au sein de l’arrondissement, lesquelles se rapportent à la tradition de la pêche exercée par les Amérindiens et les premiers colons. Dans le parc Pierre-Dagenais-dit-Lépine, la réalisation met en scène un homme marchant coiffé d’un oiseau en guise de tête. Son ventre est percé d’une fenêtre qui traverse le tronc de part et d’autre et dans laquelle il tient un poisson symbolisant la chance et l’abondance. Quant à la tête/oiseau, elle signifie la nourriture de l’esprit à la fois libre et léger. Ce projet a été réalisé dans le cadre du programme d’arbres sculptés de l’arrondissement.

Kianika

Au parc Don-Bosco à Rivière-des-Prairies

Dans cette oeuvre en miroir, on peut lire « Montréal » et « RDP » en l’honneur des jumeaux de l’artiste, Kian et Anika. On dit que le skateboard est la manifestation physique du graffiti, non seulement parce qu’il s’agit d’une forme de rébellion créative, mais aussi parce qu’il redéfinit les espaces publics. « Pendant notre adolescence, faire du skateboard et de l’art ont joué un rôle complémentaire et formateur pour mon frère et moi, et on ne peut qu’espérer que les jeunes en tirent des leçons, tout en ressentant la même joie que nous ressentons encore à ce jour. » - Peru143

Trois Cédric, deux corbeaux et un renard

Au parc du Bout-de-l’Île à Pointe-aux-Trembles

L’œuvre de l’artiste Jean-Robert Drouillard, intitulée Trois Cédric, deux Corbeaux et un Renard, a été réalisée à l’automne 2015 au parc du Bout-de-l’Île. Afin de donner une nouvelle vie à des arbres malades et destinés à l’abattage, l’artiste y a taillé des personnages inspirés par le poète français Jean de La Fontaine. Il affirme avoir été inspiré par le caractère ludique des jeux pour enfants présents dans le parc afin de créer son oeuvre, et que le modèle de base pour créer les sculptures est inspiré du corps de son fils Cédric. Ce projet a été réalisé dans le cadre du programme d’arbres sculptés de l’arrondissement.

Abondance et continuité

Au parc Moulin-du-Rapide à Rivière-des-Prairies

L’artiste a réalisé deux œuvres au sein de l’arrondissement, lesquelles se rapportent à la tradition de la pêche exercée par les Amérindiens et les premiers colons. Dans le parc Moulin-du-Rapide, les branches de l’arbre sculpté deviennent des bras soutenant une forme de canoë. Au cœur de l’arbre, un bébé surgit symbolisant la continuité et la passation des connaissances d’un peuple. Ce projet a été réalisé dans le cadre du programme d’arbres sculptés de l’arrondissement.

Île aux poètes

Découvrez également l’Île aux poètes, qui vise à rendre la poésie plus accessible au grand public. À Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, l’Île aux poètes est représenté sous forme de bancs en gabion installés dans certains parcs de l’arrondissement, non loin de plaques sur lesquelles seront gravés des poèmes d’artistes montréalais.