Les arts et la culture au cœur de la carrière de Sylvie Morin

Mis à jour le 12 septembre 2024
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Amoureuse des arts et de la culture, Sylvie Morin a consacré 14 ans de sa carrière à titre d’assistante aux événements culturels à la maison de la culture Marie-Uguay (MCMU).

Grâce à elle et à son équipe, Le Sud-Ouest a pu bénéficier d’expositions uniques et de spectacles suscitant réflexions, rires, larmes et de magnifiques moments partagés entre les artistes et le public.

Quelles sont tes tâches en tant qu’assistante aux événements culturels? 

Je suis responsable de l’équipe d’accueil à la maison de la culture Marie-Uguay. Je veille à l’intégration et à la formation des nouveaux employées et employés et je planifie les horaires. Je gère également la billetterie en ligne tuxedobillet.com. Je rédige et je regroupe toutes les informations nécessaires (textes et photos) pour la production de nos programmations culturelles, qu’elles soient imprimées ou diffusées en ligne. Je m’occupe aussi de la rédaction des conventions signées avec les artistes et de leurs contrats. 

Quel est ton parcours? 

Je possède un baccalauréat en animation et recherche culturelles. J’ai exercé mon premier emploi dans le domaine culturel au Centre d’histoire de Montréal qui est devenu le Centre des mémoires montréalaises (MEM). J’y suis restée quatre ans avant de venir travailler à la maison de la culture Marie-Uguay. Au début, je faisais un peu de tout en étant à l’accueil, puis en soutenant les collègues lors des spectacles et expositions. Le poste que j’occupe actuellement a été créé en 2010. 

Comment perçois-tu l’évolution de l’offre culturelle de la maison de la culture? 

Au début, notre mandat était essentiellement de diffuser des expositions et des spectacles. Maintenant, notre programmation est beaucoup plus diversifiée. Nous avons établi de beaux partenariats avec les écoles avec l’arrivée d’une animatrice spécialisée qui assume cette portion éducative. Le volet de la médiation culturelle s’est aussi grandement développé. Finalement, depuis 2017, nous offrons des résidences de créations artistiques. Nous avons repensé et retravaillé notre programmation pour offrir un espace aux artistes. 

Quels ont été tes projets coups de cœur au cours de ta carrière? 

Les projets de médiation culturelle m’ont grandement touchée. C’est la troisième édition du projet Carnet qui en est un bon exemple. La population est invitée à créer des œuvres dans un carnet, et lors d’ateliers tenus au cours de l’année, elle profite de l’expertise d’artistes pour découvrir de nouvelles techniques. Cela donne lieu à des rencontres enrichissantes entre les artistes et les participantes et participants. Et après, les carnets font partie d’une exposition à notre maison de la culture. 

Je me souviens d’un jeune qui avait participé à la création d’une pièce de théâtre avec des actrices et acteurs. La représentation avait été faite devant leurs parents. Des années plus tard, je l’ai croisé et il étudie maintenant en cinéma! Il m’a avoué que c’est ainsi qu’il a eu la piqure pour les arts. Notre travail prend ainsi tout son sens! 

À la veille de la retraite, comment te sens-tu? 

Je vis une foule d’émotions en ce moment. Il y a des jours ou je suis fébrile et d’autres ou tout va bien! Il est temps pour moi de ralentir la cadence. J’ai eu la chance de travailler avec des collègues formidables et de voir les artistes de la relève qui sont aujourd’hui bien établis. Nous sommes une petite équipe de trois personnes à temps plein à laquelle s’ajoute une dizaine de personnes qui nous soutiennent lors d’expositions et de spectacles. La relève est bien assurée.