« Mon objectif est d’améliorer la qualité de l’environnement du Sud-Ouest »

Mis à jour le 21 mars 2024
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Le plus grand souhait de Thibaut Temmerman était de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de la population. Il le fait maintenant depuis trois ans à titre d’agent de recherche à la Section programmation et transition écologique du bureau de projets du Sud-Ouest.

Possédant une maîtrise en affaires publiques et internationales de l’Université de Montréal, l’arrivée de notre collègue à la Ville de Montréal en 2017, est digne d’un film. Alors qu’il est journaliste, il rencontre Jacques Ménard, ancien président de BMO Groupe financier qui lui parle du projet Je fais Montréal, dont il fut l’initiateur. Curieux, il navigue sur un réseau social et découvre qu’un des porteurs de projet est à la recherche d’un stagiaire. Il demande si l’organisation Je fais Montréal est également à la recherche d’un stagiaire. Moins d’une heure plus tard, il reçoit un message privé qui l’invite à aller les rencontrer.

« Lors de mon arrivée, je m’attends à ce qu’on me donne une liste de ressources auxquelles je peux m’adresser. Ce n’est pas tout à tout fait ce qui s’est produit. Je rencontre Mme Diane De Courcy, directrice du projet et ancienne ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles! Évidemment, elle me décrit les tâches reliées au stage et j’ai accepté. Aujourd’hui, je lui suis reconnaissant de m’avoir ouvert les portes vers une carrière dans le milieu municipal et d’avoir pu travailler avec des gestionnaires qui m’ont donné la chance de m’épanouir dans l’organisation. »

À la suite de son stage, et durant près de trois ans, il devient agent de recherche au Bureau de suivi de cette organisation relevant de la Direction générale. Durant les cinq années suivantes, il évoluera dans divers services centraux de la Ville : expérience citoyenne, urbanisme et diversité et inclusion sociale. 

« Au Sud-Ouest, mon mandat principal est de veiller à la mise en œuvre des actions énoncées dans le Plan d’action local en transition écologique. Je me suis occupé, entre autres, de faire l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre (GES) émis par notre organisation. Elles proviennent de différentes sources telles que les véhicules que nous utilisons pour effectuer nos travaux sur le territoire, mais également celles produites par nos bâtiments tels que nos centres sportifs, nos chalets de parcs, etc. Il est surprenant de constater que nos GES proviennent de près de 50 % de nos édifices. Diminuer ce type de pollution est essentiel puisqu’il atteint directement la santé des personnes plus vulnérables. »

L’agent de recherche explique qu’un bilan du Plan d’action local en transition écologique sera effectué en 2025 afin d’évaluer la progression vers les objectifs fixés pour Montréal 2030. Il constate que le Sud-Ouest a déployé beaucoup de ressources et d’efforts pour les atteindre.

« Je me sens privilégié de travailler au Bureau de projets. Nous collaborons avec toutes les équipes, composées de personnes dévouées et compétentes, qui ont à cœur la santé et le bien-être de la population. Notre objectif est de rendre le Sud-Ouest plus résilient afin qu’il résiste mieux aux conditions climatiques changeantes. En construisant, par exemple, des saillies drainantes, nous récupérons l’eau de pluie, ce qui évite les accumulations. Nous obtenons aussi plus de verdure, et améliorons la sécurité des gens qui traversent nos rues. La transition écologique fait maintenant partie intégrante de nos façons de penser et de créer de nouveaux projets. C’est très motivant! », soutient notre collègue.

Il a également participé à l’élaboration du Budget participatif du Sud-Ouest, un projet dont il est fier. Thibaut ajoute : « C’était très intéressant de voir les participantes et participants exprimer leurs besoins et leurs idées lors des ateliers d’idéation. Notre budget de 200 000 $ a permis la création de deux projets : se cultiver et cultiver les murs dans tous les secteurs, et la micro-forêt vivante dans Pointe-Saint-Charles. J’ai bien hâte de voir leur inauguration d’ici les deux prochaines années ». 

Membre du comité organisateur du Regroupement Solidarité LGBTQ2+ de la Ville depuis deux ans, il veut mettre sur pied un club cinéma cette année, et espère recruter d’autres membres pour mieux représenter cette communauté. « Notre objectif est d’assurer une représentativité de toutes les unités de la Ville. Nous possédons une magnifique diversité et c’est une très grande richesse. Les compétences, les valeurs et les parcours différents permettent des échanges enrichissants. Ces rencontres peuvent nous aider à évoluer autant sur le plan personnel et que professionnel. »