Qualité de l'air à Montréal : bilan 2024
Découvrez quelques faits saillants de l’édition 2024 du bilan environnemental sur la qualité de l’air à Montréal.
Le bilan démontre :
- Une diminution de 12 jours de mauvaise qualité de l’air par rapport à 2023 (34 jours). La différence s’explique par les 12 jours de smog, en 2023, majoritairement occasionné par la saison historique de feux de forêts. Par ailleurs, il s’agit d’une première diminution du nombre de jours de mauvaise qualité de l’air depuis 2021.
- De ces 12 jours de mauvaise qualité de l’air, seulement 5 jours de smog ont été enregistrés, soit 7 jours de moins qu’en 2023. En 2024, ces jours de smog ont été observés pendant l’hiver (4 jours) et l’automne (1 jour).
- Le Règlement 15-069 concernant les appareils et les foyers permettant l’utilisation d’un combustible solide continue de faire ses preuves :
- Depuis 2019-2020, on note une tendance à la baisse concernant la concentration en lévoglucosane dans l’air, un traceur du bois de chauffage. Pour le dernier hiver pour lequel des résultats sont disponibles, soit celui de 2022-2023, les concentrations obtenues sont les plus basses enregistrées depuis 2009 (98,5 ng/m3), alors qu’en 2009-2010, la concentration maximale enregistrée était de 424,4 ng/m3.
- La station nomade, qui permet de recueillir sur divers sites des données sur la qualité de l’air, a débuté sa deuxième campagne de mesure, le 1er octobre 2024, au centre-ville de Montréal, près du métro Saint-Laurent. Cette campagne de mesure est en cours, avant l’implantation de la future zone “zéro émission” de la Ville de Montréal.
Quant à la première campagne de mesure de la station nomade, qui a eu lieu aux Jardins communautaires de Montréal-Est, les données sont présentées sur le site des données ouvertes.
Enfin, le bilan présente une réalisation importante du Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA). En effet, une nouvelle carte interactive informant de l’indice de la qualité de l’air (IQA), pour chaque station et en temps réel, a été développée. Le nouvel outil représente des améliorations qui facilitent l’accès et la consultation des données.
Réglementation des appareils de chauffage au bois
La combustion du chauffage au bois constitue la deuxième source en importance d’émission de particules fines dans l’air. Depuis la mise en place du règlement sur l’utilisation d’appareils de chauffage au bois, on observe une diminution de la pollution atmosphérique.
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