À cette occasion, une cinquantaine de résident(e)s, présents dans la salle et en webdiffusion, ont pu exprimer leurs propositions quant à leurs attentes sur l’éventuelle venue d’un mode de transport en commun électrique tel que le REM (métro léger car l’appellation devrait changer avec la nouvelle gouvernance) et la question du développement de l’offre en transport en commun au sens large.

En début d’assemblée, la mairesse, Caroline Bourgeois, a tenu à s’adresser aux participants:

Merci de vous être déplacés ici ce soir pour un sujet qui, je crois, est primordial pour la qualité de vie et l’avenir du quartier Rivière-des-Prairies et j’ai nommé, le développement de l’offre de transport en commun dans RDP. Vous le savez, la Caisse de dépôt du Québec et le gouvernement du Québec ont annoncé la création du REM de l’Est il y a de cela un an et demi. L’enthousiasme autour de ce projet pour l’Est a laissé place à plusieurs questions, notamment du point de vue de la desserte, ou l’absence de desserte, pour RDP, un quartier qui regroupe pourtant plus de 60 000 personnes. Vous le savez tous, RDP est enclavé. On a l’autoroute 25 à l’ouest, l’autoroute 40 au sud, et la rivière au nord. Il est primordial de briser ces barrières afin de donner aux citoyens une connexion directe aux autres quartiers de Montréal. C’est pourquoi l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles et la Ville de Montréal se sont aussi positionnés pour le prolongement du REM à RDP.

Nous avons poussé fort. Nous avons fait adopter une résolution unanime au conseil d’arrondissement afin de demander formellement que RDP fasse partie intégrante du projet. Motion que la Ville de Montréal a également adoptée de manière unanime. Nous avons mandaté nos équipes techniques pour analyser la faisabilité d’amener un REM à RDP. Cette étude, ce “business case” comme on l’a appelé, a servi à démontrer la pertinence de la prolongation du trajet vers RDP. En parallèle, les citoyens se sont regroupés et se sont mobilisés sous la Coalition REM-RDP.

Malgré nos démarches, nos représentations auprès de la Caisse de dépôt et de placement du Québec et du gouvernement du Québec sont restées vaines. En fait, nous avons longtemps frappé un mur, jusqu’à ce que tout débloque, très récemment. Après près de 2 ans de démarches.

Quand Valérie Plante a pris le téléphone et a appelé le premier ministre François Legault pour revoir le projet, c’est toute la gouvernance du REM de l’Est qui a changé. Le projet revient maintenant entre les mains du secteur public, avec l’ARTM comme maître d’œuvre. Soudainement, les portes se sont ouvertes. C’est une opportunité en or pour Rivière-des-Prairies que nous devons saisir. 

Déjà, la nouvelle gouvernance amène de bonnes nouvelles pour RDP. Le mandat, envoyé par la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec à l’ARTM, prévoit l’étude pour le prolongement vers Rivière-des-Prairies. 

Ce soir, nous vous présenterons plusieurs arguments et données qui démontrent pourquoi RDP a besoin d’un mode de transport structurant. Et qui ont contribué à convaincre le gouvernement de l’importance de considérer RDP comme faisant partie intégrante du projet pour l’Est de Montréal. Je l’ai dit souvent et je le répète, on ne peut appeler ce projet REM de l’Est s’il ne se rend pas à Rivière-des-Prairies. Point final!

À cette occasion, une cinquantaine de résident(e)s, présents dans la salle et en webdiffusion, ont pu exprimer leurs propositions quant à leurs attentes sur l’éventuelle venue d’un mode de transport en commun électrique tel que le REM et la question du développement de l’offre en transport en commun au sens large.

Suivant la tenue de cette soirée, un rapport, lequel sera disponible sur cette page, sera rendu public et l’arrondissement en sera le porteur dans ses représentations futures auprès des différents partenaires.