L’acte d’oubli – Acte 2 : se détourner des ténèbres - Chih-Chien Wang

Date
Du
au

Dans ce projet, qui s’étend bien au-delà de l’acception normée d’« exposition », Chih-Chien Wang peaufine la notion de studio ouvert et se permet de présenter, oui, des œuvres, mais également une sélection de ses matériaux de travail.

Description

Installation multidisciplinaire | Studio 2 

Chih-Chien Wang explore dans ce projet la notion de studio ouvert et présente différents stades du développement d’œuvres produites dans le passé, de nombreuses images conservées dans des tubes qu’il n’a jamais eu l’occasion de présenter, ainsi que du matériel et des maquettes d’œuvres conservées comme trace ou archive. Par ce procédé, il souhaite examiner la quête artistique et disséquer les motivations entourant la création artistique, ses résidus et les matérialités qui lui sont associées. Les discussions que sollicitera l’artiste, tant avec des étudiants que des artistes établis, seront parties prenantes de l’exercice. Construisant un discours autour du faire et de la matérialité de l’œuvre d’art, les actions de critiquer, d’exposer et d’éliminer se produiront périodiquement tout au long de l’exposition. L’acte d’oubli – Acte 2 : se détourner des ténèbres révèle la vulnérabilité du processus de création artistique, mais aussi de notre vie quotidienne, qui nécessite le courage d’affronter notre passé pour envisager un avenir.  

Mot de l’artiste 

Il est difficile de savoir pourquoi ces choses sont là, pourtant dénuées d’utilité, mais qui occupent des espaces significatifs et qui sont correctement conservées. Leur valeur est arbitraire, leur fragilité exige soin et attention, elles occupent des espaces physiques et mentaux, elles hibernent le plus clair de leur vie. Vous les regardez et vite détournez les yeux, parce que vous ne pouvez pas vous permettre de les affronter sans laisser transparaître regrets et culpabilité. Ce sont les résidus, les matérialités, les traces des aléas de la vie, de votre art, et parfois elles sont la vie elle-même, elles sont l’art lui-même, qui a existé mais qui a aussi été oublié. Elles attendent d’être revues ou simplement que vous pensiez à elles. Tant qu’on peut les regarder, en parler, ou les déballer puis les remballer, leur persistance dans l’existence est accomplie, et elles sont prêtes à être jetées. 

L’exposition présente un acte vivant composé de trois actions : l’exposition, la discussion et l’élimination de l’art ou l’envie de devenir de l’art. Elle révèle la vulnérabilité du processus de création artistique, mais aussi de notre vie quotidienne, qui nécessite le courage d’affronter notre passé pour envisager un avenir. 

Vernissage : Jeudi 27 mars de 17h à 20h

Comment s'y rendre

2550, rue Ontario Est
Montréal (Québec) H2K 1W7

Calendrier