Désinfection à l'ozone : travaux à la station d'épuration Jean-R.-Marcotte

Mis à jour le 10 août 2022
Temps de lecture : 2 min

Il sera bientôt possible d’éliminer presque tous les virus, les bactéries, mais aussi les produits pharmaceutiques de l’eau traitée à la station d’épuration Jean-R.-Marcotte. Apprenez-en plus sur la construction de la plus grosse unité d’ozonation au monde.

Tout savoir sur ce chantier

Les travaux à la station d’épuration Jean-R.-Marcotte permettront de désinfecter les eaux usées par ozonation, un procédé qui consiste à injecter de l’ozone à la fin du procédé de traitement actuel.

L’ozonation est une solution très avantageuse du point de vue environnemental. Plusieurs éléments doivent être mis en place afin d’utiliser cette technologie. Ainsi, les travaux seront réalisés en plusieurs étapes pour permettre une mise en service en 2025.

Pour limiter les effets sur la population et les plaisanciers, de même que les impacts sur la faune et la flore aquatiques, la Ville a établi, conjointement avec les ministères concernés, une planification de chacune des étapes des travaux.

Quand?

Phase 1 : avril 2022 à décembre 2024

  • avril à novembre 2022 - Travaux canal de contournement
  • novembre 2022 à avril 2023 - Travaux canal 1
  • novembre 2023 à avril 2024 - Travaux canal 2

Première phase : travaux dans les canaux d’évacuation

La première phase des travaux consiste à rendre les canaux d’évacuation de la station étanches pour assurer un contact sécuritaire, efficace et performant de l’ozone avec les eaux usées.

Pour permettre à la station de continuer à fonctionner pendant les travaux sur le canal principal, un canal temporaire de contournement sera construit.

Par la suite, d’autres phases prévoient la construction de bâtiments et de structures pour compléter le projet.

Traitement des eaux usées pendant les travaux

La capacité de traitement de la station sera réduite pendant deux périodes de six mois, entre novembre 2022 et avril 2023, de même que de novembre 2023 à avril 2024. Les jours de beau temps, la station pourra traiter normalement les eaux usées. Toutefois, des débordements sont inévitables au moment d’importantes périodes de pluie ou de fonte de neige. 

Pour mesurer les débordements et contrôler leurs impacts, nous avons réalisé une étude à partir des statistiques des 10 dernières années. Elle permet d’estimer que le volume d’eau qui pourrait déborder au fleuve Saint-Laurent serait 6 fois plus faible par heure que lors des travaux qui ont eu lieu en 2015. De plus, ces eaux seront principalement constituées d’eau de pluie et mélangée à une partie d’eaux usées.

Par ailleurs, la station d’épuration est équipée d’un système de contrôle intégré qui permet de prioriser les lieux de débordement. Ainsi, lorsque les débordements surviendront, ils seront dirigés vers les endroits du fleuve qui sont les moins susceptibles d’affecter la santé humaine et aquatique.

La station Jean-R.-Marcotte

La station d’épuration Jean-R.-Marcotte est la troisième plus grande au monde.

Elle traite 45 % des eaux usées du Québec, ce qui représente en moyenne 2,3 millions de m3 par jour. C’est plus qu’un stade olympique chaque jour.

Elle est en fonction 24 heures sur 24 et son bon fonctionnement nécessite le travail de 350 employés.

Lettre de présentation du projet