En coulisse avec Julie et Pascale de la maison de la culture Mercier
Les installations culturelles de MHM sont ouvertes! Découvrez les gens passionnés qui y travaillent et rendent la culture accessible à la population à travers une série de portraits. Aujourd’hui, suivez-nous en coulisse avec Julie Gauthier et Pascale René de Cotret à la maison de la culture Mercier.
Les habitués de la maison de la culture Mercier connaissent bien Pascale et Julie. Cette dernière travaille dans le quartier depuis 32 ans et a fait sonentrée à la maison de la culture Mercier en 1993. Pascale, quant à elle, y travaille depuis 2002. Elles forment un duo culturel du tonnerre depuis 19 ans! Pas étonnant que les citoyennes et citoyens les appellent chaleureusement par leurs prénoms!
Julie et Pascale, en quoi consistent vos métiers et quelle est la mission de la maison de la culture Mercier?
Pascale : On vend du bonheur!
Julie : Ça, oui! Je suis agente culturelle, je suis donc responsable de la programmation. La mission de la maison de la culture est triple. D’abord, en tant que diffuseur, nous avons comme mandat d’offrir une programmation d’activités culturelles pluridisciplinaires au plus grand nombre de personnes, de tous les âges. Ensuite, en accueillant des résidences de création, nous offrons un soutien aux artistes, qui ont accès à un lieu et à un encadrement avec une équipe professionnelle. Finalement, par la médiation culturelle, nous créons des rencontres entre l’artiste professionnel et le citoyen. C’est important pour nous de donner accès à ce bagage culturel à la population!
Pascale : Tout ceci touche deux domaines, les arts de la scène et les arts visuels. Nous donnons aussi une grande place aux artistes émergents. Quant à mon rôle, en tant qu’assistante aux événements culturels, je m’occupe de l’administration, des contrats, de la promotion, de la gestion du calendrier. Je travaille aussi en équipe avec Julie quant à la prise de décisions concernant la programmation.
Chères vendeuses de bonheur, parlez-moi de votre programmation d’automne.
Julie : On est tellement contentes que la maison soit ouverte et de retrouver le public! Après un spectacle, les gens nous remercient avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles. Le Cabaret Routhier a ouvert le bal, en septembre, de manière symbolique. Durant la pandémie, on voulait conserver un lien avec la communauté et on a fait appeler le chanteur Philippe Routhier chez nos abonnés, Les Amis de Mercier. Cette initiative s’appelait Au bout du fil, un appel en musique qui en a réconforté plus d’un. Ça allait donc de soi que ce soit lui qui ouvre la saison.
Pascale : En collaboration avec le Repos Saint-François d’Assise, on a créé une nouvelle série, les Apéros musicaux, qui a un vif succès! Et pas seulement en raison du verre de vin gratuit! Sinon, la programmation est plutôt variée et touche différentes clientèles, par exemple, Geneviève Jodoin, gagnante de La Voix 2019, Nikamu Mamuitum - Les chansons rassembleuses, une idée de Florent Vollant, le spectacle de cirque Roche, papier, cerceau, la pièce de théâtre Marco bleu pour jeune public. Sans oublier les expositions, dont plusieurs mettent de l’avant des artistes du quartier, comme Fragments d’espace humain en collaboration avec la Maison des familles de Mercier-Est et le Théâtre de l’Oeil Ouvert.
En quoi la maison de la culture Mercier se distingue-t-elle au sein de MHM?
Julie : Avec une salle de spectacle de 400 places, une formule cabaret de 120 places, et une des plus grandes salles d’exposition de l’Est, qui est officiellement reconnue en tant qu’institution muséale par le gouvernement du Québec, la maison se démarque vraiment dans l’Est de Montréal. Ce n’est pas pour rien qu’elle a été surnommée la « petite Place des arts de l’Est » par les citoyens! D’ailleurs, notre plus grande réussite c’est d’avoir rendu accessible la culture à la population et d’entretenir une belle relation avec la communauté de Mercier. Ce n’est pas un hasard si ça s’appelle « maison » de la culture. Tout le monde est bienvenu chez nous!
Finalement, avez-vous un coup de cœur, culturel bien sûr, dans l’arrondissement?
Julie : Le parc de la Promenade-Bellerive devient la prolongation hors les murs de la maison de la culture, surtout l’été. On y présente des activités culturelles depuis 2008. Cet été, on a créé l’Allée de la poésie qui visait à rendre la poésie plus accessible et faire connaître des poètes du quartier. On y a aussi organisé, depuis le début de la pandémie, des manifestations culturelles spontanées, dont plusieurs performances en musique du monde, en cirque, et l’OSM en formule réduite.
Pascale : Les gens aiment être surpris dans les endroits publics aussi. Et ces initiatives nous ont permis d’entrer en contact avec des communautés culturelles qui sont moins évidentes à rejoindre. La culture doit aussi venir à la rencontre des gens dans l’espace public!
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